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Et pan dans ta gueule

Encore un exemple de comment les relations de travail sont vraiment bizarres dans ce métier.

Voilà, notre journaliste est à Alger. Elle nous envoit de bons sujets. Tout le monde l'a félicitée. Bref. Ca se passe bien. Elle fait quand même le plus beau métier du monde, elle est en reportage à l'étranger. Et bien elle vient juste d'appeler le chargé de production en l'engueulant car le duplex ne se fait pas à l'extérieur mais en studio, devant un fond vert. Et elle lui raccroche au nez. Nous sommes tous désolés pour lui. Lui-même reconnaît qu'il a peut-être fait une erreur. Elle ne lui a même pas laissé le temps de s'expliquer. Elle rappelle aussi sec la chargée d'édition pour lui dire combien elle est furieuse et qu'elle vient de raccrocher au nez de son collègue. Sainte carte presse priez pour nous!

J'essaye de comprendre sa réaction. C'est quelqu'un de plutôt gentil. Mais là elle est sous pression, elle doit être stressée. D'où son comportement avec son collègue qui encore une fois a fait office de fusible. Je ne trouve pas ça juste. C'est un peu trop facile de réagir comme cela. Evidemment, nous allons passer à autre chose et demain est un autre jour, mais c'est tout de même un peu violent. C'est qui la star ici ?

Or aujourd'hui est une journée chargée avec les obsèques de Michael Jackson. Evidemment le chargé de production a du gérer pas mal de trucs. Par contre le correspondant de France 2 à Los Angeles est comme à son habitude toujours charmant. Réveillé à 6 heures du matin, il a gardé sa bonne humeur qui devait quand même être pas mal entamée. C'est le métier qui veut ça.

Voilà. Nous exerçons des metiers pas faciles, mais si on ne peut pas le faire alors on ne le fait pas.

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