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  • Otto répond à nos questions...

    "Ich viens d'une zoo privé de Mannheim où pensionnaire j'étais et j'ai décidé de venir à Paris pour composer  la musique comme mon compatriote Richard Wagner qui sa chance dans ville Lumière était venu tenter. J'espère que ça se passera mieux pour moi ... Ach so !  En effet je suis d'une vieille famille de musiciens et la légende dit qu'un  de mes lointains parents était Ludwig van Beethoven. Probable car nous avons à peu près tous la même chevelure passionnée dans la famille ...

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    Mon père sur mon oeuf chantait c'est  raison pour laquelle l'oreille absolue j'ai et un sens aigu de la musique.
    Ma cousine Odette et moi sommes nés ensemble, nos pères s'aidant à élever leur poussins. Nous sommes nés à peu près en même temps. Aber ... je ne l'avais pas revue depuis un moment.

    Odette m'a invité à venir vivre en France et j'ai trouvé refuge chez Marc. Pour la construction de l'Europe des Autruches, das ist eine bonne Idée.

    Heureusement chez Marc il y a piano. Et même un autre à la campagne aussi. J'ai besoin beaucoup de la campagne pour déplier mes grandes pattes.

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  • Odette reçoit de la visite !

    Quelle bonne surprise, Cousin Otto est arrivé aujourd'hui de Mannheim ! Ca faisait depuis leur coquilles d'oeufs - ou presque - qu'ils ne s'étaient pas vus. Odette est ravie !

    Bien entendu, Otto est tout bouleversé par la nouvelle du Brexit, lui qui a tellement l'habitude d'aller à Cambridge pour y donner des cours sur l'histoire de la musique romantique allemande... En grand amateur de Wagner, il a décidé d'aller chez Marc qui partage son intérêt pour le grand compositeur.

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  • Ne cours pas, tu vas tomber et te faire mal

    Est-ce parce que je suis en plein dans l'oeuvre d'Annie Ernaux, qui est un auteur majeur du 20ème siècle en plus d'être féministe - mais je suis en ce moment encore plus sensible à tout ce qui enferme les filles dans un rôle qui les limite.

    En rentrant du marché, passage St Bernard pavé et sans aucune présence de voiture, je croise une mère d'Afrique du nord avec sa petite fille de 3 ans. Maman lourdement chargée qui marche doucement, petite fille qui dans le passage désert se met à courir, pas très vite je vous assure, mais à courir tout de même, devant sa mère.

    "Arrête, Luna, ne court pas, tu vas tomber.  Si tu tombes tu vas te faire mal !" La petite fille à chaque fois se retourne et continue de courir, mais doucement. Rien à voir avec les démarrages de ma nièce Luce au même âge sur le trottoir de la rue St Quentin...

    Et la maman qui continue d'une voix bien fatiguée, non Luna, ne court pas, tu vas tomber et te faire mal. Elle lui a dit au moins cinq fois, qu'elle allait se faire mal...

    Moi ça m'a désolée. J'aurais aimé qu'elle lui dise juste d'attendre sur le trottoir pour traverser, ou de faire attention aux crottes de chien, le seul danger réél du passage St Bernard.

    En même temps, la petite n'écoutait pas trop, elle a continué à courir, doucement, mais à courir. Et au bout des 25 mètres du passage elle a sagement attendu que sa mère arrive et pour faire attention aux éventuelles voitures.

    Pour moi, c'est comme ça que ça commence. A trois ans tu ne dois pas courir. A douze tu as tes règles et tu ne dois pas nager. Tu ne dois pas crier. Tu parles trop fort. Tu ne dois pas te faire remarquer...

    Je recommende à tous la lecture de l'excellente série "Les Culottées" de Pénélope Bagieu qui sortira bientôt en BD :

    http://lesculottees.blog.lemonde.fr/

    Maya Angelou "Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage", 1969

    Elena Gianini Belotti "Du côté des petites filles", 1973

    Annie Ernaux "La femme gelée", 1981

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