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Loisirs

  • Etape 5 : retour vers le Châtillonnais via Saulieu et Semur en Auxois

    Vendredi matin nous partons.

    Nous évitons à tout prix Autun et son rond point infernal et passons par le haut, en traversant St Prix, St Léger en Beuvray, et finalement ces petites départementales sont très agréables. Une halte à Anost, où j’achèterai le journal et des biscuits à l'épicerie au centre du village. Nous verrons deux splendides châteaux sur la route. Nous arrivons à Saulieu vers midi et nous mettons en quête d'un restaurant après avoir visité la cathédrale St Andoche dotée d'un orgue moderne extraordinaire et de chapiteaux romans très beaux.

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    J'ai beaucoup aimé ce tableau de St Vincent de Paul et cette très belle Vierge :

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    Non, nous ne sommes pas allés manger à l'auberge de Bernard Loiseau (le menu le moins cher est à 175 euros), mais nous avons trouvé "La vieille auberge" où nous avons très bien déjeuné dans un petit jardin ombragé par des pommiers et des pruniers, sur des chaises à jardin en plastique servis par la fille de la maison, une adorable et compétente jeune fille de 17 ans et sa maman qui nous a donné deux pavés de charolais aux morilles et d'exquis gratins de fruits rouges. Je me suis payé le luxe de deux verres de Montrachet vu que la maison acceptait les chèques vacances. Nous avons donc fait notre halte gastronomique.

    Nous avons ensuite passé un petit moment dans le musée de Saulieu où se trouve une salle consacrée à Pompon. Et ensuite nous avons repris la route.

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    Cette fois-ci nous nous sommes arrêtés à Semur en Auxois dont j'avais admiré les remparts de loin.

    Semur en Auxois est une ville de caractère qui mérite vraiment le détour.

    Elle est entourée de beaux remparts et bordée par l'Armançon. La vieille ville est jolie, on y remarque un certain renouveau, des commerces anciens ont été rachetés et transformés en appartements. On y trouve de magnifiques hôtels particuliers avec de beaux jardins qui ont un accès privé aux remparts.

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    L'église Notre Dame est un bel édifice qui comporte un orgue magnifique que nous avons pu entendre (répétitions d'un concert) et des vitraux, dont certains évoquent la 1ère guerre mondiale.

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  • Etape 4 : les gorges de la Canche


    Pour notre dernier jour, nous optons pour un des sites phares de la région, les Gorges de la Canche. L'itinéraire est très bien fléché et notre hôte nous a prêté une carte IGN. Nous pouvons arriver au début du sentier en voiture, un petit parking à gauche d'une route forestière permet aux marcheurs d'y laisser leur voiture. Au lieu de nous diriger sur la droite, comme Olivier Arcelus nous l'avait indiqué, nous partons au début du sentier fléché, ce qui n'est pas un mal, car le sentier étroit et escarpé est plutôt sportif et nous nous sommes demandé comment nous l'aurions fait en fin de promenade, une fois fatigués par deux heures de marche...

    Immédiatement nous sommes plongés dans une nature sauvage. Si on n'entendait pas les voitures sur la départementale qui borde sur la gauche cette petite rivière, nous pourrions nous croire coupés du monde. Le sentier nous y conduit en descendant la combe. Magique.

    Nous croiserons une famille néerlandaise et une famille française, dont à part le père, personne n'était vraiment chaussé correctement. La petite fille de 5 ans environ n'avait que des petites baskets en toile. Elle souffrait visiblement et était épuisée.

    Cette randonnée restera gravée dans ma mémoire. Après la rivière et ses cascades, les gués que nous avons franchis sans difficulté, nous traverserons à nouveau des forêts magnifiques, dont le Bois brûlé, pour émerger au bout d'une grande boucle à notre parking.

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    Un peu partout des panneaux de mise en garde de l'EDF contre une brusque montée des eaux... Mais quand tu te promènes, comment savoir s'ils vont vider un bassin de retenue ou pas ? Est-ce qu'une sirène retentit ? Si on se trouve au fond de la combe comment faire ? J'avoue que je suis restée assez perplexe. 

     

     

     

  • Etape 3 : première pluie après 13 semaines de sécheresse, visite de Bibracte

    Dans la nuit de mardi à mercredi, il pleut, une première pluie après treize semaines de sécheresse. Elle s'arrêtera le lendemain en début d'après-midi. Nos hôtes qui avaient regardé la météo nous avaient prévenus et nous avaient conseillé de visiter le Mont Beuvray ce qui nous prendrait au moins la journée. Le matin, une pluie très fine bruine et un léger brouillard s'accroche aux cimes des sapins. Je peste, je n'ai qu'une polaire. La température a chuté d'au moins 15°.

    En route donc pour Bibracte, la ville des Eduens.

    La route est sinueuse et il nous semble que nous n'arriverons jamais au sommet du mont. Nous traverserons un village qui possède une petite épicérie qui vend du pain et de délicieuses petites terrines (à un prix normal) et une poste. La place immense rappele qu'il s'y tenait régulièrement un immense marché de bétail. Nous verrons également un très beau château XVIe siècle, mais il est pile dans le tournant et je ne peux demander à Marc de s'arrêter sous peine de nous faire percuter par une autre voiture. Une fois arrivés, nous nous garons dans l'immense parking ombragé par des arbres d'essences différentes (sorbiers, frênes, tilleuls, chênes, hêtres) abrité par des petits murs de pierre sèche. Du musée, on ne verra pas les voitures.

    Le musée est splendide, d'un point de vue architectural et muséographique. Il explique ce qu'est un oppidum celte avec les quelques éléments retrouvés sur le site. Je crois même reconnaître la voix de Michael Lonsdale dans le diaporama en 3D extrêmement bien fait qui raconte la construction et la fin de la ville. Le temps nous a manqué pour faire la 2ème partie du musée. Je comprends vite pourquoi rien de ce qui y est exposé ne vient de Bibracte à part quelques rares vestiges : les Eduens ont quitté le mont Beuvray pour s'installer dans la vallée, dans la ville d'Autun. Il ne reste donc rien, à part les trous des fondations en bois des édifices et une villa gallo romaine luxueuse en dur, construite une vingtaine d'années avant que la ville ne se vide. Partout le texte de la Guerre des gaules de César est mis en regard des vestiges. C'est vraiment intéressant et je me souviens avec émotion des après-midi d'été passés à Préfailles avec Tante Jacotte qui me faisait traduire ces textes.

    Nous tombons nez à nez sur une archéologue qui s'inquiète de me voir en difficulté avec mon audio guide. S'en suit une conversation brève et passionnante où elle nous explique que le musée et les fouilles tentent de combler un vide puisque sur le mont Beuvray il ne reste plus rien ! Mais paradoxalement c'est le témoignage le plus important d'une ville gauloise. Et puis François Mitterrand a voulu le musée, comme Napoléon III qui a créé le musée archéologique de St Germain. L'archéologie est toujours, ou presque, politique conclu-t-elle.

    Comme nous l'avaient conseillé les Arcelus, nous avions réservé nos repas "gaulois" au restaurant Le Chaudron. Rien à voir avec Asterix, nous fûmes reçus dans un espace restauration élégamment conçu, au beau pavement de marbre vert, avec des tables en bois blond très design et basses. Le côté "gaulois" résidait dans les coussins carrés recouverts de tissus écossais qui marquaient nos places sur les bancs et dans la vaisselle : des écuelles et des gobelets très jolis en céramique noire. Les couverts : une cuillère en bois et un couteau en fer forgé. Dommage qu'ils n'aient pas été en vente dans la boutique du musée !

    Le menu a été élaboré par les archéologues et est changé chaque année. Nous avons mangé une salade de lentilles et choux blanc cru, assaisonnée avec trois vinaigres différents, nous avions aussi des grattons de porc très croustillants. Ensuite deux blancs de poulets servis avec une sauce aux champignons et des épinards. Comme dessert une faisselle avec du miel et un gâteau roulé aux graines de pavot. Le tout était exquis et pour 18 euros. Ils proposaient aussi de la cervoise, une "bière de Bibracte" brassée quelque part dans l'Orne il me semble, ma foi très bonne.

    Nos voisins de table étaient de sympathiques Belges, leur fille les avaient traînés là car elle travaille désormais comme archéologue à Calais et elle avait fait son stage à Bibracte. Le père, un géant d'1,97 était muséographe et la mère professeur d'histoire.

    Nous avons fait la visite du site en prenant un petit car Veolia Transdev qui nous laissa en haut du mont où commença la visite par l'archéologue, charmante, à l'aspect très juvénile avec ses boucles blondes. Elle a la rude tâche de nous expliquer ce qui se trouvait là sous les arbres que l'on a coupés pour nous montrer les traces des bâtiments construits il y a 2000 ans. Malgré le fait qu'il n'y ait quasiment rien à voir, deux heures ont passé très vite. Ensuite nous sommes redescendus à pied à travers les arbres, hêtres et pins magnifiques.

    Nous nous sommes jurés d'aller voir Alesia.

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    Ici le chantier de fouilles de la villa gallo romaine, animé l'été par l'association REMPARTS qui encadre des jeunes. Une très belle mosaïque a été récemment exhumée et est visible au musée. Un peu plus loin je verrais des conteneurs qui abritent les WCs. Fouiller à Bibracte ne doit pas être de tout confort et il y fait particulièrement froid.

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    Ici la maison des premiers archéologues sous Napoléon III qui ont fouillé le Mont Beuvray, il y abritaient leur outils et s'y reposaient. Elle a été restaurée à l'identique. Le toit de chaume est incroyable. 

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