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  • Eine deutsche Geschichte

    Lu dans l'AFP aujourd'hui.

    Une patrouille de police allemande appelée pour dégager le cadave d'un blaireau sur une route découvre que l'animal était au fait ivre mort. Comme ils ne doivent pas avoir d'actualité vraiment chaude, ils publient un communiqué qui a le don de plaire à l'AFP qui vers 16 heures écrit une petite dépêche ma foi savoureuse.

    La patrouille de police a constaté que le blaireau était complètement saoûl après avoir fait une indigestion de cerises trop mûres. Il en a mangé beaucoup et à mon humble avis bien trop vite. Conclusion : non seulement il a eu la diarrhée, mais son estomac avait stocké une telle quantité de fruits qu'ils ont fermenté et se sont transformés en alcool. D'où l'état comateux de l'animal.

    "Il a été repoussé au balai dans un champs pour y cuver" a expliqué la police. "Il n'a pas été possible immédiatement d'établir si son état avait été provoqué par des problèmes conjugaux" conclu le communiqué.

    Pour ma part, je conclu qu'il doit y avoir beaucoup de cerisiers à Goslar. Que cette année a été plutôt bonne pour les cerises en Europe en général (en effet elles tournaient autour des 3 euros, et ont atteint maxi les 6 euros). Le blaireau a du se gaver de fruits bien mûrs tombés au sol, et hop. J'essaye de comprendre la touche d'humour allemand qui a provoqué la conclusion sur les problèmes conjugaux. Lapsus freudien nous renseignant inconsciemment sur les problèmes conjugaux d'un des membres de la patrouille qui a repoussé l'animal dans le champs ? Car si le terme de blaireau a un double sens en français, il ne se prête pas à une autre interpretation en allemand. Blaireau se dit "Dachs", der Dachs. Et on ne se traite pas de "Dachs" en Allemagne, même entre collègues.

    Goslar se trouve au bord d'une grande forêt, ce qui explique la présence de blaireaux, du côté de l'Allemagne de l'est, entre Hannovre et Leipzig. Elle est  inscrite au patrimoine de l'Unesco pour ses anciennes mines d'argent. Une ville bien allemande comme on peut le voir sur la photo ci-dessous.

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  • Et pan dans ta gueule

    Encore un exemple de comment les relations de travail sont vraiment bizarres dans ce métier.

    Voilà, notre journaliste est à Alger. Elle nous envoit de bons sujets. Tout le monde l'a félicitée. Bref. Ca se passe bien. Elle fait quand même le plus beau métier du monde, elle est en reportage à l'étranger. Et bien elle vient juste d'appeler le chargé de production en l'engueulant car le duplex ne se fait pas à l'extérieur mais en studio, devant un fond vert. Et elle lui raccroche au nez. Nous sommes tous désolés pour lui. Lui-même reconnaît qu'il a peut-être fait une erreur. Elle ne lui a même pas laissé le temps de s'expliquer. Elle rappelle aussi sec la chargée d'édition pour lui dire combien elle est furieuse et qu'elle vient de raccrocher au nez de son collègue. Sainte carte presse priez pour nous!

    J'essaye de comprendre sa réaction. C'est quelqu'un de plutôt gentil. Mais là elle est sous pression, elle doit être stressée. D'où son comportement avec son collègue qui encore une fois a fait office de fusible. Je ne trouve pas ça juste. C'est un peu trop facile de réagir comme cela. Evidemment, nous allons passer à autre chose et demain est un autre jour, mais c'est tout de même un peu violent. C'est qui la star ici ?

    Or aujourd'hui est une journée chargée avec les obsèques de Michael Jackson. Evidemment le chargé de production a du gérer pas mal de trucs. Par contre le correspondant de France 2 à Los Angeles est comme à son habitude toujours charmant. Réveillé à 6 heures du matin, il a gardé sa bonne humeur qui devait quand même être pas mal entamée. C'est le métier qui veut ça.

    Voilà. Nous exerçons des metiers pas faciles, mais si on ne peut pas le faire alors on ne le fait pas.