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J'y ai trouvé ces deux immenses affiches. Moi ça m'a fait penser à l'intervention française en République centrafricaine. Mais peut-être qu'il s'agit de la Côte d'Ivoire, ou du Mali ?
J'aime la force de celle-ci où l'on voit un militaire blanc plaquer un militaire noir contre un mur.
J'ai la chance de traverser le jardin du Museum au moins une fois par semaine, le vendredi.
C'est également le jour de la prière, et j'y croiserai des familles, ou des couples très âgés parfois, ou des petits groupes de jeunes hommes, ou de femmes avec leur petits enfants. Eux aussi sont sensible au charme de ce jardin rectangulaire. Au retour, quand je prends le 61, j'y retrouverai quelque vieille dame ou vieux monsieur, en foulard et djellaba. Je me dis que chaque quartier de Paris a sa particularité. Et dans ce coin du 5ème, coincé entre le 11ème et le 13ème, entre le chic de la rue Monge et l'activité grouillante de la gare d'Austerlitz, le ballet incessant des ambulances et des voitures de pompiers qui se dirigent vers la Salpétrière où en sortent, il y a ce vaste rectangle où toutes sortes de personnes se promènent, au calme.
Telle une japonaise, je n'ai pas résisté au plaisir d'y photographier les tulipes 
et plus récemment les iris du jardin situé à côté du manège. Plein d'enfants y jouaient. Naïvement je demande à deux papas s'il s'agit d'un goûter d'anniversaire. Et bien non, ils viennent juste jouer après la sortie de la classe ! L'école est juste de l'autre côté de la grille. Ils en ont de la chance...
Quant aux iris, ils ont des noms charmants, comme celui-ci qui s'appelle "Ruffled skirts".
