J'ai trouvé très sympa la personne qui s'est fendue de cette petite pancarte pour venir en aide au touriste égaré Bld de Sebastopol. Le travail sur la typo est quand même remarquable. Il y a eu quelques problèmes avec le ruban adhésif...
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J'ai trouvé très sympa la personne qui s'est fendue de cette petite pancarte pour venir en aide au touriste égaré Bld de Sebastopol. Le travail sur la typo est quand même remarquable. Il y a eu quelques problèmes avec le ruban adhésif...
J'ai bcp aimé ce scooter réalisé au pochoir. Terre plein place de la Bastille.
Aujourd'hui je décide de changer ma routine. Etant gare de l'Est, pour aller dans le 17ème je prend le 32, direction porte d'Auteuil, au lieu de prendre le 31 qui me lâche rue de Prony mais traverse le 18ème. Je me dit que je descendrai rue La Boetie pour prendre le 84.
Je découvre donc l'intéressant parcours de ce bus qui traverse le 9ème en empreuntant notamment la rue de Paradis qui conserve encore grande partie de ses grossistes en cristallerie. Je rêvasse en regardant le paysage quand nous voici arrêtés rue de Chateaudun. Pas d'arrêt, pas de feu rouge, pas d'embouteillages, nous sommes dans la voie des bus. Je ne m'inquiète pas trop, je me dis que nous attendons derrière un bus qu'il nous libère la place pour marquer l'arrêt.
Après cinq minutes d'immobilté totale, le chauffeur décide d'ouvrir les portes et déclare : "nous sommes bloqués un certain temps, si vous le voulez vous pouvez descendre." Ah bon ? Mouvement de panique à bord des passagers qui prennent leur sacs et commencent à quitter les lieux en gromelant. Je descend et décide d'aller voir ce qui se passe.
Au fait, à même pas 10 mètres, un camion de pompiers occuppait la voie des bus juste devant un autre bus. Le chauffeur étant allé lui parler, le pompier a déplacé son véhicule de l'autre côté de la rue.
Je reviens donc en courant au près de notre chauffeur et rattrappe les passagers qui étaient sortis pour leur dire que nous allons repartir assez rapidement puisque nous étions bloqués par un camion de pompiers.
Du coup, je suis investie du rôle de chargée de communication du bus 32. On me demande ce qui se passe, on me remercie.
Moi je me dis, mais pourquoi le chauffeur n'est pas allé lui-même tout de suite voir son collègue arrêté devant nous au lieu de se contenter de mettre les pieds sur le tableau de bord et de nous dire que nous pouvions descendre si on en avait marre d'attendre ?
Pourquoi personne dans le bus à part moi n'a pensé d'aller voir ce qui se passait ?
Dans une autre ville que Paris je pense que ça se serait passé autrement. Les passagers du bus se seraient immédiatement parlés. Quelqu'un, un homme, se serait levé au bout de deux minutes pour demander au chauffeur ce qui se passe. Le chauffeur aurait du calmer ses passagers, il serait allé voir son collègue, aurait communiqué la bonne nouvelle à tous.
Prenez le 32, c'est très sympa.