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Anne Lauvergeon, maman et PDG

Cet après-midi vers 17h, LCP Public Senat retransmettait en direct les débats de la commission spéciale sur le nucléaire réunie cet après-midi pour parler de la catastrophe de Fukushima.

Tout d'abord les débats ont été émaillés par la réaction de Gremetz :

"En plein débat à l’Assemblée nationale, en présence des ministres Nathalie Kosciusko-Morizet et Eric Besson, le député rattaché au groupe communiste fait irruption dans la salle, interrompant un député PCF. « Il n’y a plus de places pour se garer ! » lance-t-il. Il demande aux membres du gouvernement de déplacer leur voiture. Claude Birraux, président UMP de la commission, tente de ramener l’ordre : « Ce n’est pas le sujet », « ça suffit ». Le député sort enfin de la salle."  Voyez la video.

http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/d-bat-nucl-aire-gremetz-fait-un-scandale-des-voitures-mal-gar-es-85899

"Maxime Gremetz ne lâche pas le morceau. Il prend même la place de Bernard Bigot, administrateur général du Commissariat à l’énergie atomique. Rires dans la salle.

L’autre président de la commission, le député UMP Serge Grouard, s’énerve sérieusement : « M. Gremetz, vous pourriez avoir un minimum de décence. On pourrait penser aux techniciens, aux ingénieurs japonais qui risquent leur vie actuellement. Alors ne nous cassez pas les pieds avec deux voitures qui sont mal garées ! ». Un député PCF prend ses distances : « Et je me permets de rappeler que M. Gremetz n’est plus membre du Parti communiste. Il fait la honte du groupe GDR. Et je condamne complètement son attitude ».

Député et sénateurs n’en croient pas leurs yeux. Les huissiers tentent de le raisonner. « Vous êtes indécent. Je vous prie de bien vouloir ramener M. Gremetz à sa place », demande Serge Grouard. Claude Birraux suspend la séance. Cinq minutes plus tard, Maxime Gremetz quitte la salle. A la reprise, le président de commission fait part de « la honte et de l’indignation qui étreint l’ensemble des parlementaires, devant un sujet aussi grave, d’avoir été perturbés de cette manière »."

Mais au moment où Anne Lauvergeon, PDG d'Areva est interrogée sur le risque nucléaire, les débats sont troublés par une sonnerie de portable. Moi-même je me demande si ça se passe dans le poste ou à côté de moi ! Sonnerie complètement idiote qui vous fout bien la honte: une petite voie d'enfant qui chantonne. Anne Lauvergeon s'interrompt, fouille dans son sac et sort un Blackberry. C'est sa fille. Elle s'excuse d'avoir oublié d'éteindre son portable et explique que c'est sa fille qui l'appelle. Et après elle enchaîne en parlant du fait que pour le Japon actuellement on ne peut parler que de solutions palliatives.

Je n'ai pas beaucoup de sympathie pour Anne Lauvergeon et pour tous les porte-paroles de l'industrie nucléaire que j'ai pu entendre s'exprimer en long en large et en travers sur toutes les chaînes depuis samedi mais là, elle m'a plu. Malgré la crise, son portable reste allumé au cas où sa fille l'appelle. Je me dis qu'elle a un bon sens des priorités.

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