Hier rude journée pour nous les forçats de la dépêche... Entre la prise d'otage en Algérie et le Mali (dont les images envoyées par le service de communication de l'armée semblent autant de clips de "Engagez-vous, rengagez-vous) quelques nouvelles absurdes.
Vague de froid en Europe, vous l'aurez remarqué. Et en Hollande, pays des canaux glacés, de "Patins d'argent" (Hans Brinker or the Silver Skates) un classique de la litterature pour la jeunesse de l'américaine Mary Mapes Dodge, on aime patiner sur la glace. Donc au milieu des réactions pincées d'Ashton, des points presse de Merkel, de Coulibaly, des Antonov régurgitant des hélicoptères belges etc., un sujet en provenance d'Hulshorst qui se trouve à vu de nez à une heure de voiture d'Amsterdam pas loin d'un bras de mer le Veluwemeer.
Le froid ayant fait son ouvrage, les habitants voulaient patiner sur le lac mais la neige rendait la glace impratiquable. Et bien la municipalité a fait appel à un hélicoptère qui s'est placé en stationnaire au dessus du lac pour en retirer la neige en deux tours de mains (enfin, de rotor, et sans se fatiguer) et permettre ainsi aux habitants de patiner... Au prix de l'heure d'hélicoptère et du gazoil je ne sais pas combien a coûté cette bagatelle sans compter la pollution ! Ils ne pouvaient pas simplement balayer ?
Une image du film "Patins d'argent" de Norman Foster de 1962 avec Rony Zeaner et Carin Rossby.
(Une version musicale a été tournée en 1943, et une série télé par Dysney en 1972 mais en Suède...)
Commentaires
Et le plus marrant c'est que les hollandais m'ont dit que c'était strictement interdit de patiner sur la glace et que ceux qui le font endossent tous les risques... quel pays plein de paradoxes: on interdit, puis on laisse faire, et les municipalités accompagnent le mouvement, exactement comme pour les coffee shops!
Merci pour ta remarque. J'en apprends tous les jours ! La Hollande est vraiment un pays paradoxal. Tout le mondre croit que patiner sur les canaux est permis, or c'est toléré et on ne vous dira rien. Les coffee shops, c'est la même chose. Comme au XVIIe siècle et au XVIIIe, un roman, un essai était interdit en France, on le publiait sous le manteau en Hollande. Faites ce que vous voulez, nous n'allons pas vous embêtez mais ce sera à vos risques et périls. Descartes, Spinoza etc. Finalement une tradition libérale, sans le dire vraiment, qui perdure. A quand la fin de l'hypocrisie ?