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  • Enterrement

    Ma tante dont je parlais parfois, qui était mariée à un capitaine de la marine marchande reconverti dans l'informatique, la maman de mon cousin Jean, est morte. Elle avait un peu plus de 80 ans et malheureusement un cancer métastasé un peu partout. Comme on dit, sa mort a été une délivrance pour elle, et a créé un vide auprès de son mari qui s'est occuppé d'elle ces dernières années jusqu'à l'épuisement et pour ses enfants et ses petits enfants. 

    Elle avait exprimé le souhait de se faire enterrer là où elle avait passé tous ses étés en vacances, depuis son enfance, village sur la côte de Loire atlantique où moi aussi je suis allée en vacances avec mon papa, son frère, avec mes frères, et j'y retrouvai mes cousins.

    Les cousins germains de ma tante - dont certains ont pris leur retraite dans ce village - nous ont donc ouvert leurs maisons et nous dormions tous à droite à gauche, un peu comme quand nous étions enfants. Accompagnée de ma mère, nous avons été invitées chez Marie-Christine qui a hérité de sa mère une villa style chalet, magnifique et fort coûteuse d'entretien, qui est presque sur la corniche.

    Je dormais dans une chambe aussi grande que mon appart.

    Ensuite nous nous sommes retrouvés dans la maison qui était de la tante de ma tante : Le grillon ! Où le 15 août nous fêtions les Marie, donc, Tante Mimi la soeur du papa de Maddie, dont le vrai prénom était Marie-Rose, Maddie, qui s'appelait Marie-Madeleine, et ensuite Marie-Claire, la femme de mon oncle Paul (le petit frère de Maddie).

    Je vous passe le rituel du café qui était pris une fois à Ker Ophelia, et une fois au Grillon et qui de toutes façons était infâme quel que soit l'endroit où nous le buvions. Il était fait avec une cafetière Seb pour 8 personnes donnant un breuvage qui - une fois versé dans des tasses au décor de petit château et fleur de couleur bleue - permettait d'apercevoir le dit château au fond de la tasse.

    Nanou, la fille de tante Mimi, y a depuis fait mettre une piscine chauffée et nous avons tous - ou presque - piqué une tête. Ce fut divin.

    Si certains cousins se sentaient un peu destabilisés de se revoir dans ce même jardin, 30 ans plus tard alors que nous nous étions un peu perdus de vue, pour ma part j'ai trouvé magnifique de me retrouver un week-end à la mer grâce à tante Maddie, et pour une fois logée dans une maison somptueuse et pas dans Ker Ophelia, la maison que mon père, Maddie et son mari Jacques ainsi que mon oncle Etienne louaient pas cher à la cousine de notre grand-père, la fameuse tante Jacotte. Comme me disait mon frère, en admirant le joli jardin du Grillon, nous avions passé nos vacances du mauvais côté de la rue.

    En effet, nous quittions Ker Oph très vite pour aller au Grillon (en face), à la Crevette chez tante Nane et l'oncle Alain, à la Jaguine chez tante Odette (qui avait un merveilleux portique) ou parfois à l'Ensoleillée, chez tonton Jacques et Tante Françoise (la soeur de ma grand-mère, grand-mère qui n'a jamais aimé venir en vacances dans ce village entre nous soit dit !).

    Nous passions voir Marie-Christine aux Jaulnais, dont les enfants allaient dans la même école que nous à Rome, car Marie-Christine avait épousé un ingénieur italien.

    Je suis donc retournée sur la Grande Plage avec ma tante. J'ai acheté une carte postale de la Roche percée chez le marchand de journaux. Nous avons évoqué des souvenirs entre oncles et tantes et cousins cousines, sauf que maintenant nous étions tous adultes et nous voyions les petits enfants cousiner ensemble.

    Je remercie Jean d'avoir réussi à organiser tout ça. 

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