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Vivre ensemble dans l'open space - Page 127

  • Droits de diffusion

    Tous les jours notre présentateur répète la même chose chaque fois que nous abordons le sujet des J.O : nous ne pouvons pas montrer d'images car nous n'avons pas les droits. Nous faisons une brève plateau que nous illustrons avec une photo - dont nous avons acheté les droits - de l'AFP. Evidemment c'est très frustrant.

    Nous n'avons pas le droit de montrer une seule image des compétitions, ni des podiums, ni du village olympique ou du parc olympique. Notre envoyée spéciale sur place n'a pas le droit de filmer les entraînements ni d'interviewer des athlètes dans le village olympique. Hier soir nous diffusons un de ses sujets sur un judoka béninois dont c'était la première participation aux Jeux. Au loin on entraperçoit le parc olympique. A la fin du JT le chef de chaîne nous le fait remarquer et nous met en garde.

    Je rapporte son commentaire au red chef qui me dit qu'il ne faut pas exagérer et que ce n'est pas le boulot du chef de chaîne de nous dire ce genre de chose. Moi je ne dis rien mais je pense qu'heureusement que nous avons un chef de chaîne qui surveille ce que nous diffusons sinon ...

    Commentaire de la chargée de prod, si c'est pour ne rien montrer et n'avoir le droit de rien faire à ce moment là il valait mieux n'envoyer personne ! Je ne lui fait pas dire.

  • Le boxeur aborigène

    Hier je m'intéresse à une nouvelle concernant un sport que je ne regarde jamais, la boxe, mais la conférence de presse du très distingué chef de la délégation australienne Nick Green n'arrête pas de tourner sous mes yeux et je me demande ce qui se passe.

    Le jeune boxeur Damien Hooper, 20 ans, portait un T-Shirt aux couleurs du drapeau aborigène avant de monter sur le ring pour sa rencontre avec l'américain Marcus Browne. Damien Hooper a du présenter des excuses et promettre de ne plus refaire un geste similaire. Ce geste considéré comme incorrect a été signalé au comité olympique par la délégation australienne. Cependant le CIO a décidé de ne pas sanctionner le boxeur puisqu'il s'est excusé.

    Un fait similaire s'était produit lors des jeux du Commonwealth en 1990. La championne du 400 mètres, Cathy Freeman (16 ans à l'époque) avait remporté l'or dans sa discipline et avait fait un tour d'honneur avec le drapeau aborigène et celui australien. Elle avait fait la même chose quand elle a remporté une autre médaille d'or aux J.O. de Sydney en 2000. Elle a été très critiquée pour ça. Elle se bat pour que les Aborigènes soient reconnnus et travaille pour une fondation dans ce but.

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    Damien Hooper a un destin comme on le lit souvent dans les histoires de boxe. Il n'a pas connu son père. Sa mère est aborigène. Délinquant, il a passé un certain temps dans une prison pour mineurs. Il est sauvé de la rue par un policier du Queensland qui l'entraîne à la boxe et en fait un champion. En 4 ans, il atteint des sommets dans cette discipline.  En le voyant, je m'étonne qu'il manifeste une conscience politique. Ca ne me parait pas du tout être son genre. Or il s'est déjà fait remarquer (et sanctionner) portant le drapeau aborigène aux jeux du Commonwealth en 2010. Mais je me demande s'il ne fait pas tout ça surtout pour emmerder son monde et quand on voit Nick Green c'est clair qu'il ne faut pas grand chose pour le trouver ...

    Je regarde la gueule de Damien (son nez cassé et ses tatouages qui évoquent pour moi une vie cabossée à la Blaise Cendrars) et le visage parfaitement rasé du chef de la délégation australienne, pour moi ça ne fait pas un pli, ils ne sont pas du même monde. (photo Jason South)

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    Nick Green est une légende en Australie pour ne pas dire un héros national car il a remporté deux fois la médaille d'or en aviron à quatre sans barreur en 1992 et 1996. Il est né à Melbourne et a eu la chance de faire ses études au Xavier College, une des plus anciennes universités du pays, fondée par les Jésuites en 1872. Damien Hooper lui est né à Toowoomba, dans le Queensland. Il n'est pas vraiment allé à l'école. Dans le mini questionnaire au quel il a répondu sur le site internet des JO il dit que la voiture de ses rêves est la Lamborghini et qu'il dépenserait ses derniers 10 $ pour manger. Ci dessous, Nick Green pendant un point presse aux JO de Londres le 30 juillet.

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  • Photo noir et blanc - Etats-Unis années '50 ?

    J'aurai aimé savoir le nom du photographe qui a fait cette photo trouvée par hasard sur le net.

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