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Les états d'âmes

A force de traiter de sujets graves tous les jours - et aujourd'hui c'est particulièrement dur avec ce massacre dans un lycée professionnel en Allemagne - notre attitude au travail est plutôt légère, voire même potache. C'est une soupape de sécurité, certainement. D'ailleurs, heureusement qu'il y a un peu de légèreté et d'esprit potache sinon nous n'arriverions pas indemnes (ou sans avoir frappé quelqu'un) à la fin de la journée. Sauf que ce comportement de sauvegarde mentale pousse également à des habitudes alimentaires infantiles finalement assez mauvaises pour la santé : c'est à dire qu'après un direct assez pénible - légers problèmes de calage de duplex, stress inutile, confusion totale pour un résultat finalement passable - j'ai pour ma part tendance à me précipiter sur le distributeur et m'acheter un Kit Kat ou tout autre cochonnerie du même acabit.

Au fait, il faut apprendre à intérioriser nos émotions pour mieux les analyser ensuite. C'est ce qu'explique sur toutes les chaînes en ce moment même, un psychiatre qui officie à Sainte Anne et qui vient d'écrire un livre sur les états d'âmes.

A l'entendre, si je pratiquai plus la méditation je mangerai moins de Kit Kat et en plus je serais plus agréable avec mes collègues de travail.

On peut remplacer le Kit Kat par du Bordeaux blanc ou un demi de bière voire même un Picon pour certains, c'est selon.

Je dirais que c'est une autre des conséquences de l'effet kleenex de notre profession que j'évoquais hier. Dès que nous avons terminé notre direct de 10 ou 20 minutes, nous passons immédiatement à autre chose. Or, je pense qu'il serait bon, voire même utile, si ce n'est nécessaire, je ne dirai pas vital, que l'on prenne le temps de réfléchir, de s'attarder cinq-dix minutes sur ce qui s'est passé. Méditer, intérioriser, maîtriser nos états d'âmes. Dans le fond, aller mieux !

Continuons donc à pratiquer l'esprit potache, la légèreté mais posons-nous. En effet nous nous amusons déjà tous les jours dans l'open space, nous pourrions donc aussi en profiter pour aller mieux !

Comme d'habitude, le débat est ouvert, les suggestions bienvenues.

PS : je vois qu'Odile Jacob, l'éditeur de M. Christophe André a choisi une illustration de Gerda Müller, tirée d'un album du Père Castor. Pourquoi ressortir ce vieil album racontant l'histoire d'une petite fille qui devient amie avec un loup qui du coup pour ne pas lui faire de la peine devient végétarien ? Tout ça pour exprimer la méditation ? La fin de l’histoire de Marlaguette c’est qu’elle se rend compte que le loup est très malheureux quand il ne peut pas manger de viande et donc elle lui rend sa liberté.


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