J'aurai aimé savoir le nom du photographe qui a fait cette photo trouvée par hasard sur le net.
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Photo noir et blanc - Etats-Unis années '50 ?
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Ahae
La publicité très présente autour de cet exposition gratuite aux Tuileries ne m'avait pas vraiment donné follement envie de m'y précipiter.
J'ai été très favorablement surprise.
Un espace d'exposition très vaste a été construit exprès dans les jardins. Il s'agit donc des photos prises par la fenêtre par ce milliardaire coréen très agé. C'est le même, me fera remarquer quelques jours plus tard ma tante, qui avait racheté cet hameau vidé de ses habitants et mis aux enchères par le maire de la commune.
Ahae donc prend des photos de sa fenêtre tous les jours. Il ne nous propose que des vues de nature, et bien qu'il s'agisse du même paysage, toutes les photos sont différentes.
L'éclairage et la mise en scène sont très bien étudiés, reprenant à un moment la configuration de la salle où sont exposés les Nymphéas à l'Orangerie, ovale avec éclairage zénithal.
Il faut y aller.
Un détour par la boutique avant de sortir: carte postale 2.50 € tout de même, et thé vert bio coréen, grand cru à 85 € les 125 grammes...
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Le Leica de Cartier-Bresson
L'expo à La Une de la Presse à la TGB (quai François Mauriac, Paris 13) bien qu'un peu confuse à mon goût récelait quelques trésors dont la une de l'Aurore avec le fameux "J'accuse" de Zola, des carnets manuscrits d'Albert Londres et ça :
Je suis désolée pour le flash qui permet à mon portable de faire le point qui se réfléchit dans la vitre, ce qui rend cette image encore plus dérisoire, mais quand j'ai compris qu'il s'agissait du Leica de Cartier-Bresson j'ai eu véritablement un coup au coeur et je n'ai pas pu m'empêcher de prendre la photo. Ca un côté morbide, comme le pélerin au sanctuaire de je ne sais quel saint dont le corps est conservé derrière une vitre sous le maître autel dans un village montagneux de l'Italie méridionale. Je rends hommage au maître ...
L'autocollant "Nucléaire, non merci" c'est lui qui l'a mis. Le bout de gaffeur noir à côté du viseur, aussi. Il a aussi tracé un trait de vernis rouge sur la molette de la vitesse, au 1/125 comme pour ne pas le rater. Ca a l'air de rien, mais de voir cet objet m'a fait imaginer comment était le bonhomme.
Dans un tout autre ordre, l'exposition sur la Sainte Anne de Leonard de Vinci au Louvre présentait des dizaines de dessins de Leonard, des touts petits bout de papiers insignifiants. Sur une même page on trouvait des notes écrites de son écriture inversée de droite à gauche et un dessin n'ayant rien à voir avec ce dont il parle. Et un autre dessin au verso. Non seulement les dessins sont d'une beauté stupéfiante, mais j'ai eu l'impression de voir Leonard travailler.
Et bien cet appareil usé, avec son bout de gaffeur noir et son autocollant, c'est pareil. L'objet me raconte l'histoire que j'imagine.