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vie quotidienne - Page 16

  • PMR

    En voyant cette affichette devant la porte d'un bureau de poste je me suis un peu creusée la tête et j'ai trouvé la manière dont elle avait été rédigée absurdement administrative.

    Ce bureau de poste est doté de 5 marches assez hautes, particulièrement rudes pour les vieilles personnes et impossible à gravir pour les personnes en fauteuil ou simplement des poussettes. Il était donc temps de penser à un deuxième accès.

    PMR, Personne à Mobilité Réduite... Bref.

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  • Le Paris Hanoi, ou l'art bobo de faire la queue pour manger pas si bien que ça à deux pas de chez soi...

    Mon frère et sa femme devant faire gîte-étape chez moi dimanche soir, et ne voulant pas me donner trop de travail, me proposent de dîner dans un restaurant près de chez moi.

    Dimanche soir, une fin de mois d'août, je regarde sur internet ce qu reste d'ouvert et je me rapelle du Paris Hanoi, qui se trouve pas loin et où je n'ai plus remis les pieds depuis des années. Après une fermeture pour travaux, il a re-ouvert, presque identique à ce qu'il était avant et toujours avec une queue de clients qui attendent qu'une table se libère dehors. En effet, ce restaurant a le bon goût de ne pas prendre de réservations.

    Après m'être renseignée sur l'heure d'ouverture, 19 heures, je pense que nous pouvons réussir à manger lors du premier service. Mon frère, venant en voiture depuis St Malo est paradoxalement le premier à arriver. Il y a déjà la queue et il est 19h20 ! Ma tante son amie et moi, nous dépêchons de le rejoindre. Drame, nous sommes 5, un chiffre impair et donc impossible à placer. Trois couples sont donc installés avant nous. Mon frère a faim ! Il commence à s'impatienter ! Nous regardons avec insistance les convives à l'intérieur pour évaluer quelle table se libérera et quelles sont nos chances de nous asseoir ... Ce faisant je constate que le propriétaire de la Banane Ivoirienne y dîne en famille ! Un autre restaurant, sympatique et sans queue à l'extérieur celui-là, à essayer.

    En face, le Kashmir, restaurant indien vraiment pas exceptionnel, est vide, au desespoir de son propriétaire qui contemple la queue qui s'allonge sur le trottoir d'en face...

    La délivrance arrive à 20h20. Au moins nous avons eu largement le temps de décider ce que nous allons manger. Les plats sont vite commandés et vite apportés.

    Oui, les nems sont très bons (car croquants et bouillants) mais mon poulet à la citronelle m'a paru noyé dans une graisse noire et collante. Les légumes sautés étaient bons et le riz un peu trop cuit. Le bobun n'était pas génial (dixit ma belle-soeur qui a une vaste expérience de restaurants vietnamiens et qui réside maintenant en Australie). Heureusement la note est tout à fait raisonnable, mais nous nous sommes jurés que plus jamais nous ne ferons la queue pour entrer dans un restaurant, qui en plus n'est pas exceptionnel ! A ce propos, je proposerai d'instaurer un système de numéros d'attente, comme dans les boucheries ou les Caisses primaires d'assurance maladie. Ce serait plus pratique.

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  • Sanisette ou le Paris des touristes

    Il y a des choses que les Parisiens ne font pas, comme utiliser une sanisette. Ca fait 40 ans que ces objets existent (mon Dieu, que le temps passe vite), je ne sais plus depuis combien d'années elles sont gratuites, et je n'ai jamais eu besoin d'en utiliser ou alors je me débrouillais pour aller dans d'autres endroits. Je crois que dans le fond, j'ai toujours eu peur de rester enfermée ! Or des toilettes gratuites c'est de plus en plus difficile d'en trouver.

    Donc, Place St Augustin, étant en urgence de changer de serviette périodique, je me résous à faire la queue devant une sanisette. Trois touristes russes attendent. 

    Quand mon tour arrive, j'ai du mal à comprendre comment pousser le bouton d'ouverture. Finalement, après un temps d'attente qui me semble extrêmement long, la porte s'ouvre. Une fois dedans, je constate que c'est très grand, le sol n'est pas très propre même s'il est rincé à grande eau, et il y fait plutôt chaud. Au moment de sortir, horreur, rien ne se passe quand j’appuie sur le bouton ouverture de porte. Comme il s'agit du même pictogramme que dans les ascenseurs et que je sais que je les confond toujours (ouverture / fermeture) un peu comme ma gauche et ma droite, je contrôle deux fois. J'ai bien appuyé sur le bon bouton. Prise d'un mouvement de panique, et ayant un peu chaud, j'actionne la porte manuellement. Ouf. On a le droit d'ouvrir la porte avec l'option secours sans déclencher une alarme. Je n'ai pas pensé à regarder si - comme dans les ascenseurs - il existait un système de téléphone pour appeler un quelconque système de maintenance afin d'être délivré en cas d'urgence...

    Un monsieur attend lui aussi.

    Je constate qu'un petit papillon aux ailes zébrées s'est réfugié dans le bas de la porte. Je n'ose aller l'y déloger.

    Finalement ce n'est pas si terrible que ça. Oui, ça pue un peu mais certains chiottes de trains italiens ne sont pas mieux.

    La prochaine fois j'irai explorer des lieux pour touristes plus fun : l'Arc de triomphe, la tombe de Napoléon dans les Invalides, la Tour Eiffel où je n'ai jamais mis les pieds (j'étais tellement enfant que je n'en ai aucun souvenir).

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