UA-63377666-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vie quotidienne - Page 25

  • Michael Lonsdale et moi

    Je ne suis pas ce qui s'apelle une groupie, et les scène d'hystérie auxquelles j'assiste à la fin des concerts ou lors de signatures dans des magasins m'étonnent. De même, la célébrité me laisse plutôt froide, bien que ça m'amuse de reconnaître quelqu'un dans la rue et me dire, tiens, mais c'était Carole Bouquet, et elle porte des nike. Oh mon Dieu, mais c'est bien Isabelle Adjani ?

    Aujourd'hui j'étais à la Librairie du musée du Louvre et je vois un monsieur immergé dans un livre d'art. Je m'approche pour regarder les livres sur la table, et je m'aperçois que c'est Michael Lonsdale. Je commence à croire qu'il y a un truc spécial avec Michael Lonsdale et moi.

    En effet, je le croise deux fois par an, à la veillée Pascale et la veillée de Noël de St Gervais et Protais (sans le faire absolument exprès) depuis bientôt quatre ans. Cet été, je prenais le bus 63 à Iena. Michael Lonsdale était dedans.  Peut-être qu'un jour je me trouverai véritablement nez à nez avec lui et je lui dirai que je le croise très régulièrement, au moins deux fois par an dans les endroits les plus improbables de Paris. Je doute que je l'aborde pour lui dire un truc pareil...

    Il y a 15 ans j'ai lu le journal d'Edgar Morin, Rire aimer pleurer comprendre. Je découvre qu'il habite rue St Claude. Je me dis que je vais certainement le croiser un jour et que je pourrais lui dire combien j'ai aimé son livre. En effet j'habite le 11ème. A l'époque je travaillais rue des Tournelles. Les magasins dont il parle je les connais aussi. Et bien je ne l'ai croisé qu'une fois, il y a huit ans, justement rue St Claude - je sortais d'une galerie d'art. J'ai eu envie d'aller lui parler mais il était justement au téléphone. Donc j'ai laissé tomber. Je ne l'ai plus jamais revu. Ce matin il parlait sur France musique. J'ai du coup repensé à lui.

    http://sites.radiofrance.fr/francemusique/em/musique-matin/emission.php?e_id=70000039

    Michael Lonsdale - photo Patrick Swirc

    Lonsdale.jpg

  • MacDo le mercredi

    L'experience du MacDo le mercredi à 13 heures est tout à fait réjouissante. Il est blindé d'enfants et d'ados. Le niveau sonore est donc indescriptible, sans compter la bande son très actuelle qui me ressert le meilleur de la bande FM sans les pubs. Je me retrouve à manger assise entre un immense black de 17 ans et un môme de 11 ans, tous les deux écoutant de la musique avec leur smartphones respectifs (Iphone à l'écran brisé pour l'un, vieux blackberry hérité d'un parent pour l'autre).

    Autour de moi rires et reflexions plus ou moins astucieuses de lycéens. Ils sont six tassés autour d'une table de quatre. Un seul a acheté une salade au poulet, une jeune fille mange du taboulé et des carottes rapées Fleury Michon achetées au monop, moins cher qu'un menu mac do et surtout plus équilibré... J'admire ce sens de la débrouille.

  • T-shirt made in Bangkok - dress code

    Dans ma boîte on peut s'habiller comme ça. J'ai demandé à mon collègue si je pouvais photographier son T-shirt que je trouve génial (ce qui ne veut pas dire que je le porterai).

    DSC00617.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ca me fait penser à la remarque de la vendeuse du magasin GAP rue de Rennes qui m'expliquait que le modèle brut en toile foncée pouvait - "si dans votre entreprise on vous le permet" "oui, j'ai cette chance" lui repondai-je - "d'être même porté au bureau avec une paire d'escarpins à talon, car il est élégant, contrairement au modèle boot-cut trop sport."

    Dans mon entreprise, je connais des filles qui portent des chaussures improbables. En effet, vu les horaires de travail, un parcours au moins est toujours effectué en taxi. Donc, on arrive ou on repart en chaussures importables, sauf au bureau, avec une paire "normales" enfouies au fond du sac, enveloppées dans un sac en plastique monoprix. Ca libère la femme visée par la publicité d'un site internet que je ne nommerai pas et qui est tapie en nous. Achetons donc des chaussures puisque nous ne sommes pas obligées de marcher vraiment avec...