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vie quotidienne - Page 47

  • Grâce à DSK on se parle dans le métro !

    Je rentre du travail très heureuse d'avoir échappé à la spéciale DSK, mais oui, à 17h30 heure française, il était à nouveau convoqué par le juge de New York, le témoignage de Nafissatou Diallo ayant été décrédibilisé.

    Entre dans ma rame une jeune femme africaine, très chic, longue chevelure, épaule dépassant d'une élégante blouse rebrodée, bijoux en or, sac griffé. Son smart phone de marque sonne, elle s'écrie, oui il est libre ! Mais c'est super ! Je lève les yeux vers elle. Avec mes lunettes et mes cheveux tirés en arrière je dois donner l'impression d'un regard critique alors que je ne suis qu'étonnée. "Mais oui, c'est très bien, me lance-t-elle, cette histoire a donné une si mauvaise image des Africains." Je suis un peu interloquée mais je ne dis rien. Elle continue sa conversation et ensuite cherche un autre portable avec coque toute strassée en micro diamants rouges pour envoyer fébrilement des textos. La jeune fille à côté de moi se reveille de sa lecture du gratuit et appelle une copine pour lui communiquer la nouvelle. "Oui, DSK apparement serait disculpé, il devrait être libéré." Je lui précise, il est libre, mais il resta assigné à résidence. Ah oui, elle répète mon info. J'ai l'impression d'être l'AFP du métro. Debout devant moi, un jeune homme n'en perds pas une miette. Il descend à la même station que moi. Avant de sortir, je fais un signe à la belle Africaine et lui dit : bon, on n'a plus qu'à regarder la télévision ce soir pour avoir les détails de toute cette histoire ! Bonne soirée !" Dans le couloir le jeune homme me murmure, "et bien moi je ne regarderai certainement pas la télé, je n'en ai rien à faire de toute cette histoire, on en a bien trop parlé !" Et il rajoute une remarque sur l'actu qui a été particulièrement saturée avec les otages. On échange quelques mots et des sourires et chacun part de son côté.

    J'étais plutôt réjouie de toute cette interaction. Moi-même j'en ai soupé des otages, hier matin j'ai été tirée du lit pour une inutile spéciale, au fait il s'agissait juste de tenir l'antenne avant de passer la main à notre partenaire. Quand à 6h2O j'apelle un taxi, je suis trés étonnée de trouver quelqu'un d'autre dans ma rue qui attend aussi un taxi pour aller à Villacoublay. La jeune pigiste, fraîchement sortie de sa douche, avait bien commandé son taxi la veille mais il n'est pas venu. Elle m'aurait volontiers piqué le mien (qui ne peut m'amener qu'au bureau vu qu'il est pre-payé). J'ai pu au moins la déposer à une station de taxi où elle a immédiatement trouvé une voiture. C'est plutôt cool non ? Inespérement, une bonne samaritaine survient alors qu'elle désespère de ne pas voir arriver de taxi et je la dépose à une station où il y en a plein. Mais dans les 5 minutes du trajet elle ne m'a pas demandé comment je m'apellais, où je travaillais, ce que je faisais. Elle ne s'est pas présentée, ni dit pour quelle média elle travaillait. J'ai su son nom de famille car elle enguirlandait la G7 de son portable... Finalement, nous étions presque collègues (bien que je ne sois pas journaliste moi !) mais dans son stress elle a complètement oublié les règles élémentaires des rapports humains. Moi j'ai trouvé très cocasse cette coïncidence, qu'au 25 en face du 22, une jeune fille avait été tirée du lit par la même actualité que moi et que nous nous retrouvions à partager un bref instant un taxi. En regardant les images de France 3, je me suis surprise à la guetter dans la foule, mais je ne l'ai point vue.

    Finalement, ce soir je me dis que le journaliste n'est pas très causant, mais nous femmes et hommes de la rue et du métro, oui, surtout quand le sujet s'y prête !

    1517050_bras2_640x280.jpgDominique Strauss Kahn avec son épouse Anne Sinclair aujourd'hui à la sortie de l'audience. Photo Don Emmertt/AFP

  • Bouquet de fêtes des mères

    5 hortensias

    10 roses blanches Naomi

    25 roses rouges

    10 pivoines

     

    DSC_0003.JPGDSC_0018.JPGDSC_0022.JPG

  • L'achat du jean ou la quête du Graal

    Il y a quelques jours, ma cousine passe à la maison et entre autres choses la conversation tombe sur les jeans et nos morphologies respectives.

    Ma cousine est plus grande que moi et me fait penser à Isabella Rosselini en plus  pulpeuse. Je suis plus mince qu'elle mais également plus petite et comme elle le dit si élégamment j'ai une culotte de cheval. Bref. Les bons jours j'entre dans du 38, maintenant plus souvent dans un 40. Elle est plus ronde que moi, mais sans ce "problème" de cuisses.

    Elle m'explique qu'elle s'est achetée des jeans qui ne lui allaient pas, mais que l'épreuve de la cabine chez Mango est impossible. Elle repart avec mon jean slim acheté chez Uniqlo l'année dernière qui est désormais large à la taille ce qui fait qu'il baille derrière (insupportable) et qu'il me serre aux cuisses (because ma culotte de cheval) et qui selon elle ne me va pas du tout. Mystérieusement, il lui va. Je repars avec son jean H&M qui lui scie le ventre : il me va et ne me serre pas aux cuisses, il est juste un peu trop long. Etonnant, vus nos morphologies si différentes.

    Nous convenons d'une expédition prochaine à Uniqlo que j'effectue seule aujourd'hui et relate par texto : échec sur toute la ligne, il n'existe plus qu'une seule longueur  (34) et la plus part des tailles s'arrête à 27. Inutile qu'elle y aille. Une pauvre Japonaise très fine et petite se désesperait de ne pas trouver de 24, comme quoi, un malheur est souvent partagé.

    Le problème du jean est connu par un grand nombre de femmes et d'hommes je suppose. Aux Etats-Unis ils ont le bon goût de proposer différentes tailles: petite, regular, tall, et également en fonction de vos formes, voyez les catalogues on line des marques L.L. Bean ou J. Crew. Ici l'hilarante et très pragmatique video de L.L.Bean où Marie Rose McKinnon nous explique comment trouver notre pantalon idéal:

    http://www.llbean.com/llb/shop/503224?page=jeans

    Levis si est mis finalement. Mais la pub très glamour cache la praticité réelle des pantalons curved, semi curved etc ce qui fait qu'aujourd'hui, après le passage raté chez Uniqlo, j'ai pu m'acheter un pantalon qui me va parfaitement. (Un bémol tout de même, un jean Levis coûte entre 89 et 125 € alors qu'un bon jean sur catalogue américain coûte entre 29,95 et 50 $, et qu'un jean Uniqlo environ 39,50 €)

    Tout ça arrive alors qu'il y a quelques jours je loue un film qui s'appelle: Quatre filles et un jean. Le tite original est "The sisterhood of the traveling pants". (Film américain de 2005 avec Amber Tamblyn, Alexis Bledel, America Ferrara et Blake Lively) Il s'agit de l'histoire de quatre jeunes filles de 17 ans, amies d'enfance. Un jour, alors qu'elles se préparent chacune à partir seules en vacances, elles achètent un jean dans une friperie qui mystérieusement leur va parfaitement à toutes les quatre alors qu'elles sont très différentes. Elles décident donc de faire un pacte d'amitié dont le jean sera le garant. En cas de besoin, ce vêtement fétiche sera transmis de l'une à l'autre. Cet été il va leur arriver à chacune un évènement important qui va leur permettre de grandir, de comprendre des choses par rapport à elles mêmes et de résoudre un traumatisme. A chaque fois elles se postent ce jean l'une à l'autre pour s'aider à surmonter l'épreuve qu'elles traversent.
    J'ai trouvé cette histoire charmante. Elle avait une résonance avec les pantalons que nous nous sommes échangés ma cousine et moi. Nous avons beau ne plus avoir 17 ans, nous avons besoin de signes comme ça pour faire entrer un peu de magie dans notre vie de tous les jours.

    Voici la bande annonce. Ne vous y fiez pas aveuglement. Le film est plus complexe et très bien écrit. Il mérite le détour.

    http://www.imdb.com/video/screenplay/vi2667184409/

     

    Ci dessous, le jean par Céline, collection PAP printemps-été 2011. Le problème de la forme est résolu...

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