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Vivre ensemble dans l'open space - Page 27

  • Comment j'ai vu 1900

    Encore un vieux bouquin trouvé sur une table, dans la section Puces du marché d'Aligre, cette fois-ci, très économique, 1 euro.

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    J'adore les Mémoires. Par exemple, j'ai beaucoup aimé le livre de Gyp, "Du temps des Cheveux et des Chevaux, souvenirs du second empire" que j'avais exhumé de la cave de ma grand-mère, dans son édition de poche d'époque, Calman Levy à la couverture bien abîmée, et pour cause, il est sorti en 1929 ! 

    "Le perroquet vert" de la princesse Bibesco, est de la même veine, mais d'un niveau littéraire bien supérieur. Je l'ai trouvé dans un carton sur un trottoir de la rue des Tournelles, vers la fin des années '90. Une chance. Il s'agissait d'un Cahier vert de Grasset, 1ère édition de 1924 numérotée, 6651 sur 6740. Le papier est de mauvaise qualité, mais ma mère me l'a relié ce qui le protège.

    Cette manie des mémoires m'est venue en lisant l'édition au Mercure de France des mémoires de la Marquise de la Tour du Pin - journal d'une femme de 50 ans, 1778-1815. Cette femme extraordinaire a été entre-autres choses, dame de compagnie de Marie-Antoinette. Ses mémoires sont passionnants. Le livre avait été offert à ma grand-mère pour un Noël 1984. Je l'ai gardé depuis, et prêté, et on ne me l'a pas rendu. Elle a correspondu avec Mme de Staël. Pauline de Broglie a publié une partie de la correspondance de Mme de Staël et lui a consacré trois livres...

    Bref. Depuis je m'intéresse aux livres biographiques, notamment écrits par des femmes.

    Pauline de Broglie, qui devint la Comtesse de Pange en épousant son mari, témoigne dans ce charmant volume de ce qu'était la vie d'une jeune fille comme il faut élevée dans une famille aristocratique. Elle s'ennuie, rêve de s'instruire, d'étudier et c'est ce qu'elle parviendra à faire, même si d'une façon désordonnée et parcellaire (selon elle). Elle adore l'équitation et parle avec passion de ses séances de manège. Son livre se lit d'une traite.

    Hélas je n'ai qu'un des trois tomes, celui du milieu, racontant son adolescence ! J'espère trouver les deux autres, celui relatant son enfance et celui qui évoque sa rencontre avec celui qui deviendra son mari.

    On la retrouve dans ce précieux document de l'INA :

    http://www.ina.fr/video/CPF86628004

     

    CPF86628004.jpeg

  • Enfants qui dansent. Clip trouvé sur Youtube

    Par quel parcours je suis tombée sur cette video, je serais incapable de le dire. En tous les cas elle est épatante. Elle est complètement artisanale et en même temps très travaillée :

    https://www.youtube.com/watch?v=5Muyy5i498U&feature=youtu.be

    Les enfants ont choisi une chanson d'Eddy Kenzo, chanteur star ougandais. Ce clip a eu un succès fou. C'est par hasard, qu'Eddy Kenzo l'a découvert. Il a mit - dit-il - quinze jours à retrouver ces enfants et il les a fait danser sur son clip un mois plus tard !

    Les Ouganda ghetto kids, comme ils se sont appelés, ont fait des émules. J'ai trouvé d'autres films semblables.

    La caméra est toujours plantée devant la scène, les enfants de tous âges évoluent avec grâce et spontanéité devant. Il est vrai que cette façon de tourner en cambrant les fesses et en se tortillant est parfois un peu troublant. J'avoue que certainement je dois avoir un ressenti tout à fait culturel vis à vis de ça. Je trouve que leurs ondulations sont un peu allusives, ou alors j'ai l'esprit très mal tourné. En tous les cas, ils sont très doués. Et d'où vient cette façon de bouger ? La chanson est toujours d'Eddy Kenzo, il s'agit ici de "Jambole Nice song" :

    https://www.youtube.com/watch?v=l7qpJ2ZvCMU

    Ici dans la même veine, des gamins qui dansent dans une cour :

    https://www.youtube.com/watch?v=bC9AcprLyig

    Pourquoi Eddy Kenzo fait ces clips avec ces gamins ? Parce qu'il a connu le même parcours qu'eux ! Il est né à Masaka, en Ouganda, il y a 27 ans. Il perd sa mère à 5 ans et vit dans la rue jusqu'à l'âge de 13 ans de petits boulots. Il a ensuite joué dans un club de foot, ce qui lui permet de continuer ses études au lycée comme boursier et en 2007, il enregistre un premier album. En 2008, premier succès, "Yanimbia". En 2010, "Endurance" qui sera utilisé par le président Musuveni pour sa campagne... ce qui suscite une polémique. Mais comme l'écrit le site Afriquinfo, Eddy Kenzo ne se laisse pas abattre pour autant, il sort en 2012 l'album "Ogenda Kunzisa". 2013 l'emmène aux States et surtout la chanson "Sytia Loss", qui devient un tube planétaire avec plus de 8 millions de téléchargement sur You tube. La preuve, avec un an de retard, elle arrive jusqu'à moi !

    Ici "Zigido", qui raconte un peu son parcours. Je trouve étonnants les danseurs africains qui évoluent comme toujours dans une sorte de bidonville. Leurs tenues sont uniques et leur chorégraphie fabuleuse :

    https://www.youtube.com/watch?v=mpymEs4Mcw8  

    Alors, la mélodie, les enfants, je ne sais qu'est-ce qui a fait prendre la sauce. Voici le clip officiel "Sytia Loss".

    https://www.youtube.com/watch?v=ex0NwMcf8iE

    Eddy Kenzo avec les enfants de Kampala.

    eddie-k-and-the-kids.jpg

    Et pour en savoir plus sur les Ouganda ghetto kids, la BBC a fait un petit sujet sur eux.

    https://www.youtube.com/watch?v=fXJEYJM1lQ4

     

     

     

     

     

  • Tomates spontanées

    Elles sont apparues dans le pot du pelargonium. Certainement tombées du balcon de mon voisin du dessus. Le pelargonium tomentosus lui s'est étendu vers la droite et repose sur la jardinière des capucines laissant donc les deux pieds de tomates grandir.

    On verra ce que ça donne.

    DSCF6853.JPG