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  • Les beautés réelles du Chatillonnais ...

    Cette fois-ci, au lieu de se promener simplement dans les bois (qui sont nombreux et forts grands, ce qui nous rapelle que la Bourgogne n'est pas si éloignée que ça de la Gaule chevelue décrite par Jules César dans ses chroniques) nous sommes allés à la découverte d'une particularité géologique et naturelle, le marais tuffeux des Brosses.

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    Je ne m'aventurerai pas à expliquer comment se forme le tuf, en tous les cas un parcours aménagé au dessus de la résurgence d'une source vous permet de découvrir une sorte de jardin ou morceau de nature avec la végétation typique du marais. Pour le trouver il a fallu aller du côté de Recey sur Ource et se diriger vers Terrefondrée. Le nom de ce village fort joli m'a tout simplement bluffée. Il se trouve dans un vallon entouré de forêts. Nous y sommes arrêtés afin de chercher les sources de la Douix, dont la résurgence dans une caverne vénérée depuis la nuit des temps se trouve à Châtillon.

    Au bout d'un petit chemin nous avons trouvé ça, une nature moussue et verte, très humide, avec un petit filet d'eau qui chantait. Les hautes herbes mouillées à cause de la pluie ne nous ont pas permis de nous aventurer plus loin, nous avions les pieds et le bas du pantalon trempés. Mais nous nous promettons de revenir par temps sec.

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    Il y a dans ces lieux où l'eau coule une atmosphère particulière.

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    Au retour, deux grands chiens ont couru vers nous en aboyant. Un aboyement joyeux et puissant qui incitait à la prudence. Ils ont surgit de nulle part et quand j'ai voulu boire à la grande fontaine du village ils m'en ont quasiment empêchée en sautant dedans.

    Finalement, ils sont partis, non sans s'être frotté contre mon pantalon pour l'un, un gros bouvier bernois.

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     Sur le chemin, nous nous sommes arrêtés à Lugny. Depuis la route, on est impressionné par le groupe de bâtiments et le porche Renaissance. Cette abbaye très ancienne a été transformée après le XVIIIe en usine de faïence. C'est la femme du propriétaire qui m'a expliqué ça. La propriété, immense, ne se visite que lors des journées du patrimoine.  Très gentiment elle m'a fait entrer et montré l'étendue des lieux.

     

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     250 mètres plus loin, une autre chapelle romane, dépendance de la Chartreuse, désormais intégrée dans des bâtiments de ferme vous interpelle depuis le bord de la départementale. Un gardien à moustache grise m'a permis de regarder. Tout est vide mais entretenu. La chapelle est saine mais l'intérieur est bien abîmé.

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  • Les charmes cachés de Montbard, suite

    Nouveau train pour Paris. Et au passage, profitons-en pour aller voir la fameuse forge de Buffon. Elle se trouve à 7 km de là.

    Aujourd'hui, ce sont les descendants du maître de forge qui a racheté l'affaire en 1860 qui possèdent ce magnifique ensemble de bâtiments construit par le naturaliste Buffon en 1768.

    Les édifices, d'une pureté toute XVIIIe, sont nichés au creu d'une vallée bordée par le canal de Bourgogne (inauguré en 1832). Une partie des bâtiments est toujours occupée par la famille et on ne peut y accéder.

    Nous vous déconseillons l'extrait du docu-fiction diffusé sur une vieille télé dans la grange monumentale qui servait à stocker le bois. Par contre le récit illustré - collé le long des parois - de la restauration du site est édifiant. J'y ai trouvé une brochure sur l'association des maisons paysannes de France qui m'a l'air passionnante car elle explique la responsabilité d'être propriétaire d'une vieille maison. Il faut la respecter, ne pas vouloir la moderniser à tout prix. Par exemple, il faut laisser la nature pousser autour sans planter des haies de tuyas rectilignes qui vont bloquer le vent. J'ai pris un exemplaire de la revue sur une petite pile presque cachée au milieu d'anciens numéros de Vieille Maison Française.... Mais je vous invite à visiter son site web : http://www.maisons-paysannes.org

    Le jour de notre visite, le temps était venteux, roulant de grands nuages dans un ciel qui virait du bleu au gris. Nous avons erré à notre guise sur le site. Dans la maison dite de Buffon (où il ne dormait pas car il préférait le confort de sa demeure de Montbard, et aussi parce qu'une forge fonctionne nuit et jour et fait un bruit terrible), une louve empaillée nous observe derrière une vitre. Comment est-elle arrivée là ? Deux groupes de scolaires étaient captivés par les explications de la fille du propriétaire.

    Une chienne bleu d'Auvergne d'un âge vénérable et sourde comme un pot se faisait câliner par tous les enfants. On ne sait ce qu'ils ont le plus aimé, la forge où la chienne Sido qui les a suivis tout le long de la visite.

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