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  • Ippudo - rue Grégoire de Tours

    Akiko, qui est toujours pleine d'énergie (mais comment fait-elle ?), me demande après une épuisante et très profitable leçon de musique si je n'ai pas envie d'essayer le nouveau restaurant de nouilles japonaises qui a ouvert près de St Germain. Pourquoi pas. Ni une ni deux, nous partons direction rue Grégoire de Tours, elle y va en pédalant, moi en bus...

    Une fois sur place, nous nous retrouvons à faire la queue car le restaurant est à la fois victime de la nouveauté et de son succès. Pour une fois, je me retrouve à piétiner dans la rue devant les regards incrédules des passants, alors que c'est moi qui d'habitude regarde d'un air de commisération ceux qui font la queue pour manger chez East Mamma, rue du Fbg St Antoine.

    En effet, j'ai pour principe de faire la queue dans trois cas seulement : aux urgences à l'hôpital, à la poste ou pour acheter un billet de train.

    Ainsi je ne comprends pas pourquoi faire la queue pour entrer dans une boîte de nuit, dans un magasin ou dans un restaurant. Même faire la queue pour entrer au musée me répugne, bien que parfois on ne puisse faire autrement. Comme quoi, il ne faut jamais dire, fontaine je ne boirai pas de ton eau. Beaucoup de japonais attendent, ainsi que des jeunes. Tous le nez dans leur portable, pianotant, parlant ou écoutant de la musique.

    Akiko m'explique qu'il s'agit d'une chaîne de restaurant très connue au Japon et qu'on y mange les nouilles "comme à la maison" dans un bouillon de porc.

    Au bout d'une demi heure d'attente nous pénétrons dans le saint des saints et on nous assied à une table en bois. Le décor est simple et moderne, tout à fait agréable.

    Akiko commande des gyozas qui sont arrivés assez vite et qui étaient très bons. La carafe d'eau, design, est remplie d'eau de Paris filtrée et épurée par le restaurant lui même. Le garçon nous demande quelle cuisson pour les nouilles, et Akiko m'explique ce que je dois répondre. Moi al dente ça me va ! En attendant nos bols de nouilles, nous pouvons observer la cuisine ouverte où s'activent des jeunes hommes de toutes nationalités. Il s'exclament d'une voix sonore chaque fois qu'une commande est prête. C'est très couleur locale apparemment.

    Les nouilles brûlantes et parfaitement élastiques arrivent dans un bouillon parfumé délicieux. Je me suis régalée ! Vais-je pourtant enfreindre mon principe de ne pas faire la queue pour entrer dans un restaurant ? Je ne crois pas ! Un principe est sacré, on peut le sacrifier uniquement pour le compte d'un ami, et encore, pas n'importe quel ami ...

    www.ippudo.fr

     

     

  • Le musée Delacroix

    Il y a de ces lieux à Paris que l'on se promet toujours de visiter, mais où on ne va jamais. C'est le cas avec le Musée Delacroix. Situé dans un des coins les plus charmants de Paris, place de Furstenberg, derrière St Germain des Prés, il n'est vraiment pas difficile d'accès. Et bien j'ai mis plus de vingt ans à y mettre les pieds ! Bien m'en a pris car son jardin a été refait l'année dernière par l'équipe des jardiniers des Tuileries. Cet après-midi de début de printemps, fin d'hiver (décidément, mars a été bien froid), il offrait de charmants bulbes. Le lieu est petit, on peut y voir des dessins absolument admirables.

    Je me suis demandé qui étaient les personnes dont les fenêtres donnaient sur l'atelier et son jardin...

    www.musee-delacroix.fr

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  • Les tableaux mystérieux

    Il est des tableaux dont j'achète les cartes postales mais que je n'ai jamais eu la chance de voir en vrai. 

    Par exemple ce merveilleux paysage de Delacroix :

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    La nuit, ou l'inondation- 1824

     

    J'ai acheté la carte postale déjà trois fois, deux fois à la carterie du Louvre, une fois dans la boutique du Musée - Atelier Delacroix Place Furstenberg la semaine dernière. Il s'agit d'un pastel de 21x36 cm. Il fut donné au Louvre en 1911, à la mort d'Isaac de Camondo (un cousin de Nissim de Camondo dont l'hôtel particulier est devenu une annexe du Musée des arts décoratifs du Louvre). 

     

    Cette oeuvre se trouve au Musée d'Orsay. Un pastel de 65 x 50 cm, il a été plusieurs fois exposé et le plus récemment en 2014 au Musée d'Orsay, dans le cadre de l'exposition "Le mystère et l'éclat", que j'ai loupée... La carte est plus foncée. J'adore les tons de bleu et vert, si foncés et ce cadrage.

    Nocturne au Parc Royal de Bruxelles, 1897 - William Degouve de Nuncques (1867-1935) 

    Nocturne.gif

     

    J'ai trouve cette carte postale avec le portrait de Geneviève de Gonet à 3 ans par Odilon Redon (1840-1916) , un pastel merveilleux datant de 1907 à la boutique du Palais de Tokyo.  Le regard bleu laissé dans le vague de la fillette est très vrai, et j'aime infiniment le fond, avec ses couleurs claires.

    odilon-redon-portrait-of-genevieve-de-gonet-as-a-child-1907.jpg

    Ces trois œuvres sont peintes au pastel, une technique que j'aime beaucoup. C'est pour cette raison qu'il m'arrive d'aller au Louvre uniquement pour revoir quelques Quentin de La Tour et autres, qui sont accrochés dans le Couloir des Poules : 

    http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=sal_frame&idSalle=480&langue=fr