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vie quotidienne - Page 60

  • Les baisers dans le cou

    Je regarde le tour de France, un petit sujet du journal de France 2 de 13 heures. Je vois les coureurs de l'équipe Bouygues, se presser autour de leur camarade qui a gagné l'étape pour le féliciter. Ils l'enlacent tous ensemble, le prennent pas les épaules et l'embrassent dans le cou. Un geste d'une douceur incroyable.

    Images très rapides, presque fugitives mais elles me marquent.

    Un autre plan où on le voit la tête dans les mains, les avant-bras posés sur le guidon du vélo, épuisé. Un homme l'entoure, un conseiller technique ou un entraîneur je ne sais pas, il le prend par les épaules, lui passe la main dans le dos, l'enlace, et ensuite, ce baiser dans le cou, sur la nuque exactement, pareil, qui me parait d'une douceur incroyable.

    Le cyclisme c'est un sport où en en chie, ces mecs ils souffrent. C'est l'horreur. Qu'on se dope ou pas on voit que c'est un truc de malade où on a mal, tout le temps. Je ne sais pas, ce n'est pas très beau à voir, honnêtement, il n'y a rien qui ne me debecte plus que de croiser sur les routes des cyclistes du "dimanche" habillés de pied en cap comme les coureurs professionnels, avec ces maillots moulants de couleurs atroces et couverts de publicités. Mais j'ai toujours été fascinée pas le vélo, pas par les épreuves en stade, de vitesse, mais les courses sur route, il Giro, le Tour de France, la Paris-Roubaix. C'est aussi parce que des grands journalistes écrivent des articles formidables sur ce sport, comme Gianni Brera que je lisais quand j'étais petite, même si je n'y comprenais rien. J'étais fascinée, comme les chansons de geste, i Paladini di Francia, la Guerre de Troie. Et les têtes des coureurs cyclistes. Maigres, éfflanqués, pas vraiment beaux, avec ces nez qui fendent la bise.

    Et du coup, toute cette gentillesse, cette tendresse, cet amour vrai m'ont profondément touché. Et pourtant ça n'a duré que quelques secondes.

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  • Big Mac au pain complet

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    Je tombe sur une publicité incroyable, sur la page de droite la photo d'un big mac, sur celle de gauche un autre big mac. L'un est "normal" l'autre au pain complet !

    Un big mac au pain complet, comme si ça pouvait être moins abérrant d'un point de vue diététique ! Un Big Mac au pain complet, un oxymore.

  • Je dois aller à Vanves samedi soir

    Comment aller rue Raymond Marcheron à Vanves depuis Paris 12eme.

    Je constate que ça se trouve à deux pas de la gare de Vanves Malakoff, ce qui ne fait pas du tout mes affaires car cela signifie que je dois arriver à la gare Montparnasse et ensuite prendre un train pour un trajet qui n'excédera pas 5 minutes. C'est grisant 5 minutes de train mais le parcours à pied pour atteindre le train l'est moins.

    Il y a le bus 89 qui a son terminus tout près de là. Parfait. Mais le 89 fait un vrai parcours du combattant avant d'atteindre la zone qui m'intéresse. Pourquoi pas le métro ligne 12 ? Parce que l'arrêt Vanves est bcp trop loin de la rue en question. Mon but, vous l'avez compris, c'est de marcher le moins possible. Donc, l'alternative bus, pour ça, est parfaite. Je vise le 62 depuis la TGB et ensuite 89. D'ailleurs c'est ce qu'il ya  de plus direct, c'est presque à vol d'oiseau.

    Il y aurait l'option vélo mais vu l'état de mon dos ce n'est pas top.

    Il y a l'option sociale : on se retrouve tous à Montparnasse pour prendre le bus 89. Et moi je peux prendre le 91 depuis Bastille jusqu'à Montparnasse, c'est plutôt direct comme trajet.

    Finalement, j'ai adopté l'option Montparnasse. Sauf que j'ai raté le train pour Plaisir de 5 minutes, du coup j'ai attendu 24 minutes le train suivaint (un samedi soir après 22 heures, c'est normal). En total, j'ai mis un peup lus d'une heure pour arriver rue Raymond Marcheron à Vanves.

    C'est vraiment à 5 minutes à peid de la gare.

    Et ça valait la peine d'y aller.