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Vivre ensemble dans l'open space - Page 228

  • Non au harcèlement du chargé de prod !

    Non au harcèlement du chargé de prod.

    Travaillons dans le calme et avec méthode. Oui, un tournage est prévu. Oui le journaliste a besoin d'un caméraman. Dans l'ordre :

    - il envois un mail précis au chargé de prod.

    - il attend qu'il lui réponde par mail.

    Qu'est-ce un mail précis ? Un mail explicitant en 4 lignes : lieu, date et durée du tournage. La précision n'exclut pas les formules de politesse d'usage, s'il te plait, merci et à bientôt.

    En fonction de l'urgence du reportage (sur une échelle de 1 à 10, Ingrid Betancourt 1 et exposition au Quai Branly 10) le chargé de production répondra avec plus ou moins de réactivité. N'oublions pas qu'il gère plusieurs tournages, donc plusieurs cameramen, plusieurs journalistes, différents rédacteurs en chef...

    Il est donc inutile de :

    - l'appeler dès 8h20 alors qu'il commence sa longue journée de travail à 10h30 (qui se termine généralement vers 23 heures),

    - l'appeler également sur le fixe,

    - lui envoyer un mail,

    - appeler dans le désordre Martine, (deux fois) le poste evn, les docs, toutes ces personnes n'assurant pas encore le secrétariat du chargé de production.

    Par contre, on se calme, on respire, on boit frais.

    On a confiance dans le professionnalisme du chargé de production qui sait évaluer le degré de priorité de la demande du journaliste et saura y répondre à 100%.

    Par ailleurs, on évite de demander un "cameramen expérimenté" ou un "bon monteur". Nous savons tous que nous ne bossons qu'avec des brèles...

    Le débat est ouvert. Les suggestions sont également les bienvenues.

  • Vacances

    Voilà, je suis allée en vacances et j'ai posté mes photos. Vous pouvez les regarder si vous avez envie. Il y en a un peu beaucoup mais vous choississez la vitesse de défilement.

     

     

  • Quand je pose une question, je n'attends pas la réponse

    Depuis cet après-midi, je vois les journalistes passer auprès de l'iconographe pour lui demander des illustrations. On dit "illustre". Il s'agit de cartes, ou de scans de couvertures de livres etc, que l'on habille en fonction du cadre de leur utilisation.

    Ce qui me frappe, c'est leur comportement. Ils arrivent, avec leur requête et n'attendent même pas la réponse de la personne au sujet de leur demande. Ni bonjour ni au revoir,

    - Est-ce que tu pourrais me faire une carte de la Moldavie montrant la Transnistrie ?

    - As-tu pu avancer sur l'illustration pour ma chronique ?

    - Pourrais-tu nous préparer une carte pour le 18h ?


    Et hop, ils tournent les talons sans même attendre la réponse. C'est magique.  A la télé, tout est magique. Il suffit de demander et c'est fait. C'est stupéfiant. L'inconographe a à peine le temps de lever le nez de son ordinateur que le journaliste est déjà parti je ne sais où dans l'open space. Elle reste bouche bée en regardant autour d'elle. Elle n'a même pas eu le temps de leur dire si effectivement elle était en mesure de faire ce travail et quand il serait fait. Même l'échance leur est égal. Au fait, c'est magique, ils savent que l'iconographe a intuitivement intégré cette donnée, il n'y a même pas besoin de lui demander. Elle va le faire, vite et bien. C'est féérique !

    Or la Transnistrie c'est un peu le désert des Tartares d'aujourd'hui. Une notion géographique et historiquement très complexe. Pour ne pas mourir idiots, voici un lien qui va vous faire entrevoir l'amplitude du problème :

    http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/moldavie200201

    En général, il est difficile de faire une carte tout court, sans en connaître le contexte, a fortiori, celle de la Transnistrie...

    Pour terminer sur la féérie de l'open space, donc, pas d'explicatons, finalement la carte on n'en a pas besoin parce qu'un autre journaliste s'est rendu compte de la complexité de la chose et surtout de la pertinence d'illustrer ou pas le sujet avec une telle carte, et l'iconographe aura tout juste perdu une partie de sa soirée de hier pour rien.

    Ni bonjour, ni merci.

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