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Vivre ensemble dans l'open space - Page 75

  • La maison de l'escargot - Dijon, près des Halles

    Cette photo a été prise dimanche, je ne sais pas si la maison Bruno Odebert est définitivement fermée, mais cela me semble -hélas - être le cas. En effet, sa devanture, si bucolique et evocatrice des paysages boiurguignons semble dénoter d'un sens de l'humour certain.

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    Détail de la copulation des deux escargots de Bourgogne :

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  • C'est l'automne

    Il faut aller à la campagne pour bien se rendre compte de ce que signifie cette saison. Du côté de la Bourgogne, sur la route du Crémant, il faut éviter de se retrouver sur les routes justement, le matin vers 9 heures et le soir vers 18 heures : des dizaines de mini bus plus ou moins neufs, de camionettes et tracteurs encombrent les départementales : ce sont les vendangeurs. En ville, à part nos supermarchés du coin qui essayent de nous attirer avec les fameuses foires au vin, nous avons oublié ce qui se passe à l'automne. Cette année, les vendanges sont exceptionnellement tardives. Dans les réunions de rentrée, pour organiser la reprise des cours de musique ou de percussions à la Maison Pour Tous d'Essoye, le 15 octobre ce n'est pas possible répondent en coeur les participants, il y a les vendanges !

    Dimanche c'était aussi l'ouverture de la chasse ... Les chiens sont surexcités ! Ici, un chien, ce n'est pas un animal de compagnie, c'est d'abord un chien de travail. Quand vous croisez un teckel, vous avez une chance sur deux qu'il s'agisse d'un chien capable de traquer le renard dans son terrier et pas du chien chien à sa mémère... Qu'un chasseur se blesse lors d'une partie de chasse ce n'est pas si grave (il n'avait qu'à faire attention), mais qu'un chien soit tué et c'est le drame ! Lui aussi portera des couleurs visibles, afin d'éviter les accidents. Le collier orange fluo, si tendance sur le jack russel croisé rue des Archives, est tout à fait normal et même obligatoire dans le Chatillonnais.

    C'est pour cela que dans le journal local on tombe sur des annonces vous proposant des chiots de teckel, "parents très bon chasseurs et dont les mamelles de la mère ont été frottées avec de la truffe pendant l'allaitement" à 100 euros. On donnera une chienne fox terrier "contre de bons soins" car elle ne chasse plus, mais ses chiots, inscrits au LOF, tatoués et dressés, seront vendus 200 euros pièce.

    J'ai commis une gaffe l'autre jour, en commentant affectueusement le léger embonpoint du teckel à poil dur de notre voisin, une petite chienne un peu timide qui répond au nom charmant de Tambelle.

    La-bas, dans ce pays de forêt, les chiens ont des noms normaux, qui me rappellent la galerie des chiens de Louis XIV ou Louis XV peints par Oudry au château de Chantilly, des chiens qui chassent.

    Ici, Rougeaude, chienne de la meute de Louis XIV, par Desportes (Musée de Senlis).

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  • Fête des plantes, fruits et légumes de St Jean de Beauregard

    Ce dimanche j'ai pu retourner à St Jean de Beauregard. J'avais découvert cette manifestation il y a trois ans. A mon grand regret, la très jolie primevère achetée chez un pépiniériste anglais est morte l'hiver dernier, à cause du froid. J'avais oublié de la rentrer. La sublime petite orchidée achetée chez un sympatique pépiniériste belge d'origine italienne a, elle aussi, fini par mourir. Tant pis. J'ai du rater quelque chose. Les deux horticulteurs où j'avais acheté ces petites merveilles n'étaient pas là mais il y en avait plein d'autres. Cette fois-ci j'ai acheté des bulbes de narcisses chez un hollandais. En lui demandant si je pouvais payer par carte bleue il m'a dit que non : les bulbes poussent dans le sable et les machines à carte bleue et le sable ne font pas bon ménage ! Mais j'ai réglé par chèque. Je les planterai cet automne et on verra au printemps ce que ça donne. Ma mère s'est laissée tenter par quelques bulbes de safran, mais la culture est loin d'être facile. 

    Le temps était maussade, mais il n'a pas plu. Le mélange de gens ordinaires, d'amateurs de jardins et d'originaux un peu frappés est assez réjouissant.

    Les pépinières du Morvan avaient eu la bonne idée de délimiter l'espace de vente par une petite clôture en fagot du plus bel effet. Un pépinieriste anglais était venu avec sa collection de gentianes. J'ai adoré le rosier buisson meilland "Hot Cocoa" d'un rouge orangé chaud et délicatement parfumé, et l'academia, églantier rose pâle aux étamines roses foncées, au parfum puissant.

    Les potagers du château avec leur floraison de dahlias flamboyants rangés par carrés de couleurs étaient une fête pour les yeux. Les fleurs tombées étaient disposées dans les vasques (de vieux tonnaux coupés en deux) situées sous les robinets. Sans compter le verger où des tables et des chaises de jardin permettaient de déjeuner tranquillement.

    Vous avez compris, j'aime St Jean de Beauregard. Un hic, les avions qui passent au dessus de votre tête, me rappelant le jardin de mon frère à Sydney. La proximité d'Orly est une calamité sonore. 

     

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