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  • Vraies tomates italiennes

    J'ai acheté ces boîtes de tomates pelées d'une marque inconnue car il y avait une offre spéciale au supermarché à côté de chez moi. Je n'ai pas vraiment fait attention à l'étiquette, j'ai juste vérifié qu'elles venaient vraiment d'Italie.

    Aujourd'hui j'ai fait des courgettes farcies et au fond de mon plat, avant de le glisser dans le four, j'ai versé une sauce tomate que j'ai faite avec cette boîte. Et là j'ai lu l'étiquette... (Cliquez sur la photo pour la voir en grand.)

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    Comme elle le laisse supposer, s'il y a les "vraies" tomates italiennes, c'est que forcément il y en a des fausses ! A Naples ça a été le cas. Il y a eu en février dernier un scandale de la fausse tomate pelée napolitaine qui au fait était juste teintée et mise dans une boîte dont l'emballage disait "Pomodori San Marzano" le tout fabriqué par des Chinois en direction du marché américain (je vous renvois à l'article dans le lien ci contre). Je comprends ce qui a poussé l'équipe marketing (à moins que ce ne soit que le propriétaire de la marque ou de l'usine et qu'il se soit passé d'une agence) à écrire "vraies tomates italiennes". Je pense qu'il ou elle ne fait pas la différence entre "vrai" et "véritable". En tous les cas, moi ça m'a fait bien rire..

    Donc ce soir je mange des courgettes longues, évidées, farcies avec de la ricotta mélangée à des fines herbes hachées (menthe, basilic, petit oignon frais blanc), assaissonée de parmesan, poivre, sel et avec quelques pignons de pin. Je prépare une simple sauce à la tomate avec donc une boîte de tomates concassées. Je fais d'abord revenir des oignons avec des graines de fenouil dans de l'huile de l'olive. Quand ils ont blondi je verse mes tomates de dessus. Un peu de sucre (pour éviter l'acidité), sel, poivre. Je fais cuire environ un quart d'heure, à feu doux. Et je rajoute du basilic (encore) au dernier moment. Tout ça au four avec les courgettes farcies, à 200°. Bon c'est sûr, ce soir il fait chaud. Le four dégage de la chaleur, mais je m'en fous. Pendant que ça cuit, je peux faire autre chose.

     

    http://www.rainews24.it/ran24/rainews24_2007/magazine/agridossier/18022009.asp

  • La grippe A H1N1

    Hier matin nous avons eu la bonne surprise de voir toutes les portes de l'immeuble grandes ouvertes, les portes palières et les portes coupe-feu des escaliers. Devant les trois ascensceurs des affichettes nous indiquent le quel prendre en fonction de l'étage auquel nous allons, car, ô drame, il y a un cas de grippe A dans une des sociétés abritées par notre immeuble ! Donc les collaborateurs de la société A sont sommés de prendre l'ascensceur de gauche, les autres celui de droite.

    Evidemment, vers onze heures, quelqu'un s'était déjà amusé à intervertir les affichettes dans les étages et la mesure n'avait plus beaucoup de sens.

    Mardi, une de nos collègues enceinte avait été priée de rester chez elle, elle était en congé de toutes façons à partir d'aujourd'hui ! Ce qui est comique c'est que dans la société A, celle qui est "contaminée", ils ont aussi une femme enceinte mais elle continue de venir travailler.

    Nous avons reçu une note de 6 pages nous rappelant les consignes d'hygiène. Tout le monde rigole car nous ne devons plus nous serrer la main ni nous faire la bise. Moi qui suis légèrement obsessionnelle sur la propreté car je travaille dans l'openspace qui est occupé 24h/24h, 7 jours sur 7 et 365 jours sur 365 par des équipes tournantes, suis absolument ravie d'avoir finalement récupéré un bidon de lingettes qui me permet à chaque prise de service de nettoyer - at last - mon poste de travail.

    Nous ne savons pas si prendre au serieux ou pas cette pandémie. ce n'est pas la peste tout de même ! Mais c'est que là que je constate que le Français est fondamentalement indiscipliné. En Angleterre, je suis sûre qu'on ne plaisante pas avec les consignes pour la collectivité.

     

     

  • Le Café Richelieu - Musée du Louvre

    Dimanche après-midi je décide d'aller au Louvre voir l'exposition sur les montres Breguet. L'exposition se trouve au 1er étage de l'aile Sully, salle de la Chapelle, et se termine le 7 septembre. C'est magnifique. Je ne comprends malheureusement rien à l'horlogerie, et donc maintes subtilités de ces choses m'échappent. Reste que ce sont de très beaux objets, parfois étonnement atemporels. L'exposition peut se voir en trois quart d'heure (pour les non spécialistes comme moi) et je me dis que, vu que j'y suis, je peux aller voir autre chose et continuer vers Richelieu. Je traverse les salons de l'ancien ministère des finances. Je constate qu'il n'y a pas grand monde et je décide de m'arrêter au café Richelieu, qui m'a l'air admirablement situé avec vue sur la pyramide.

    Une pancarte vous indique d'attendre qu'on vous fasse signe pour entrer. Donc, je fais la queue. Il n'y a que cinq six personnes devant moi dont une sympatique petite famille de Bordeaux, grands-parents avec petit-enfant de 12 ans avec qui je bavarde. Il ne se passe rien pendant dix minutes. J'ai tout loisir d'observer ce qui se passe dans le café. Deux grands noirs font la plonge, un sert les consommations que viennent chercher les garçons et les filles de salle. J'en compte 4 et deux chefs de rang. Personne ne nous regarde. Pas de sourire, pas un bonjour. Par contre je profite à plein des vannes plus ou moins fines qu'ils se lancent entre collègues. L'impression générale : soit ils s'emmerdent ferme soit c'est le bagne travailler au café Richelieu...

    Je vois des clients qui partent. Je me demande pourquoi on ne nous fait pas entrer. Finalement, au bout de 10 minutes on vient chercher la petite famille bordelaise. Enfin, j'atteinds le Gral, c'est moi la prochaine! Je continue d'observer le va et vient posé et lent des garçons et filles de salle et l'air d'ennui et d'indifférence totale qui enveloppe le tout. Ca commence à m'énerver. Je me retourne vers un couple (jeunes mariés indiens ou pakistanais ?) qui attendent comme moi depuis un bon quart d'heure et je leur dis que je n'ai jamais vu une chose pareille ! J'ai la nette impression d'être traitée comme une touriste, c.a.d. mal. Je trouve que ça donne une image déplorable de mon pays. Je ne sais pas ce qui me prend de leur dit ça, mais je le pense vraiment. Finalement, ça fait 18 minutes que j'attend, on vient me chercher. Pas un sourire, ni bonjour ni rien. Moi je suis très aimable par contre. On me mène à ma table (on ne choisit pas où on veut s'asseoir, j'ai du bol, je suis placée près de la rambarde) et j'ai le tort, à peine assise, de dire tout de suite ma commande au chef de rang qui la prend quand même tout en me disant que je dois attendre qu'on vienne prendre ma commande ! Ca y est je suis assise. Une table en pierre. Une vue imprenable sur la pyramide. On entend juste le son de l'eau des fontaines, c'est vraiment très agréable. Le mobilier, spartiate bien que design, chaises en fer de jardin, est vite inconfortable. Je savoure mon schweppes à 4,20 € et je décide de partir au bout de ma pause de 20 minutes. Là j'ai du attendre 10 minutes pour avoir ma monnaie. Je mets 10,20 € et on me rends 5 €. Je vérifie. Je rapelle la serveuse. Elle me remet une pièce en s'excusant.

    Voilà. Quand consommer un soda ou un café ou n'importe quoi d'autre au café Richelieu ? Je me le demande. Je crois que malgré tout j'ai eu de la chance car je n'ai attendu qu'un gros quart d'heure et qu'ensuite la vue et le calme valent le déplacement. Mais l'attitude fatiguée et maussade de toute l'équipe de service ne donne vraiment aucune envie de rester.

     

    http://mini-site.louvre.fr/breguet/FR/index.html

     

    montre breguet.pngLe 30 décembre 1830, la montre Breguet n° 4952 est vendue au comte Charles de l’Espine. Elle est équipée d’un « bouton moleté » dans le pendant qui remplit deux fonctions : remise à l’heure des aiguilles et remontage de la montre. Le remontoir moderne était né. Breguet fils omet de faire breveter ce dispositif révolutionnaire, revendiqué dix ans plus tard par une grande marque genevoise qui s’en approprie l’invention.