La rue Ballu, suite et fin

Après mon mur de tags, je découvre le siège somptueux de la SACEM, les beaux immeubles hausmanniens, de moins beaux immeubles modernes construits dans les années 80 totalement incogrus dans cette rue et un magasin d'antiquités qui donne envie de croire à Noël :

 

Ensuite, j'ai descendu la rue Blanche à pied, en faisant une halte dans l'église protestante allemande de Paris qui faisait sa kermesse de Noël. La façon idéale de commencer à croire que nous pourrons passer d'agréables fêtes, au chaud, en famille. J'y ai acheté des branches de sapin (toute l'église était décorée avec des branches nouées en gerbes avec de grands rubans rouges et pendues sur les bas-côtés en intervalles réguliers) et des décorations faites à la main, admirablements découpées et pliées.

La première est en paille, la deuxième est un origami en 3D réalisé par un grand garçon blond de 14 ans, que j'ai pu féliciter. Rentrée à la maison, le panettone de Picard me tendait ses petits bras virtuels. Aujourd'hui dimanche 30 novembre, la saison de Noël est officiellement ouverte !

 

Le Ballu wall !

En allant au musée de la vie Romantique, je suis passée par la Rue Ballu, qui me mène à la rue Chaptal.

Le 9ème recèle des trésors, or c'est un quartier que je pratique fort peu, dommage !

En ce dimanche froid et gris, la quiétude brouillardeuse de la nouvelle Athènes est parfaite. Après une immersion dans l'univers de George Sand et Ary Scheffer, je tombe sur ça :

Lieux secrets de Paris

Jeudi je vais à Société Nationale d'Horticulture Française pour une conférence sur la graine et les semences. La SNHF possède un grand immeuble, maintenant partagé avec d'autres sociétés et Sciences Po, rue de Grenelle, en face de l'institut culturel Italien. A la pause déjeuner je sors me promener et prend à droite et ensuite encore à droite, la rue St Simon, calme petite traverse qui permet d'atteindre le bld St Germain. Je n'y étais jamais passée avant ce jour-là.

Je découvre un immeuble ordinaire à première vue mais où Sonia Delaunay avait son atelier, puis le restaurant La Fourchette, et l'hôtel St Simon qui m'a l'air sublime. En face, un immeuble dont la grille est ouverte. J'entre-aperçois une haute facade avec deux ateliers d'artiste et une cour avec un jardinet et une petite datcha peinte en vert d'eau très pâle. J'entre.

Un enchantement.

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