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vie de bureau - Page 17

  • La pause

    C'est l'heure où une certaine catégorie de personnel n'a rien à faire avant le prochain direct. Une pause assez longue, de 2 heures et plus. Les autres ils préparent le direct, ils n'embêtent personne, eux, ils travaillent.

    Moi par exemple, je regarde la télévision, au casque, pour n'embêter personnne.

    La personne au même bureau que moi en profite pour passer des coups de fil perso. Généralement à des personnes qui apparement n'en ont rien à foutre de son coup de fil au vu des questions qu'il leur pose. Et j'entends tout, j'en profite à plein. Et ça m'énerve.

    Pourquoi ne va-t-il pas passer ses coups de fil dans une salle de montage, au calme, tranquille.

    Enfin, tant qu'il ne raconte pas des choses trop personnelles, si personnelles qu'elles en sont gênantes, ça va. C'est juste que je n'en ai rien à battre de sa vie. Qu'il aille la vivre chez lui, ailleurs.

    Voilà. Ca va mieux en le disant.

  • Nostalgie ...

    DSC_0069.JPGCe qui est tout de même extraordinaire dans l'open space c'est qu'on y est comme chez soi.

    Je peux très bien arriver complètement dans le coltard à 8 heures (et encore, d'autres arrivent bien plus tôt , 7 heures voire 5h30 ), je peux me faire un thé, aller acheter du sucre au Franprix de la rue Gounod (qui ouvre à 8h30), m'installer à "mon" bureau et boire du thé en mangeant des madeleines tout en lisant un quotidien.

    Il ne manque plus que la terrasse et le soleil et ce seraient les vacances !

    A ce propos, rue Cognac-Jay, nous avions ça. La cantine avec sa terrasse au 8ème étage avec vue sur la verrière du grand Palais et la tour Eiffel. Nous pouvions y accéder par un monte-charge extraordinaire quand l'espace restauration n'était pas encore ouvert.

    Il y avait des chaises en plastique, des tables, également en plastique. On pouvait tranquillement boire un café en clignant des yeux au soleil avant de redescendre pour vraiment commencer à travailler.

    Je me sens nostalgique ce matin. Est-ce ce froid piquant, malgré la saison printanière?

    Je me mets à regretter les sublimes croissants de Secco ex-Poujauran. Les petits élèves du conservatoire du VIIe que l'on croisait rue St Dominique. La vieille américaine qui promenait son caniche gris parfaitement coiffé vers dix heure trente du soir. Quant on ne croisait pas quelques célébrités qui n'en sont plus, Anthony Delon, par exemple.

    L'open space de Cognac-Jay était plus intime.

  • Qu'est ce qu'on mange ce soir ?

    poulet.gifEntre 19h30 et 20h si vous traversez l'open space vous êtes accueilli à plein nez par des effluves les plus variées. En un mot : ça ne sent pas la rose.

    En fonction du jour c'est sushi ou Picard.

    C'est sûr, un plat est à proscrire pour le bon vivre ensemble : la coquille Saint Jacques (ou les fettucine 4 fromages, ou le curry d'agneau). Grosso modo, tout plat à base de poisson est interdit de séjour afin de préserver la paix des ménages. Ou tout simplement par respect pour nos collègues de travail.

    Ce qui est du plus mauvais goût, c'est d'appliquer la politique du "après moi le déluge" au micro-onde. C'est à dire laisser la porte de la tisanière ouverte - oui rappelez-vous, c'est ainsi que se nomme ce petit espace qui, il y a quelques années, abritait un évier en état de fonctionnement, une machine à café, une table, 3 chaises, un frigidaire, une bouilloire et le micro-onde.

    De même qu'on ne laisse pas la porte du micro-onde ouverte une fois après avoir réchauffé son plat qui pue. Et on laisse la fenêtre ouverte par exemple. Et nous passons un coup d'éponge sur le plateau en verre car Maman n'est pas là pour nettoyer derrière nous.

    Par ailleurs, en fonction du temps de chauffage de notre plat, on pense à prendre son tour. Genre si vous avez pris du poulet masala de chez Picard qui a besoin de 6 à 7 minutes à 900 watts, ce serait cool de laisser la place aux canneloni Fleury Michon qui n'ont besoin que de 2 minutes.

    Il est aussi du plus mauvais goût de s'exclamer à haute voix : c'est qui qui mange ce truc pourri qui pue ? Non. On s'approche discrètement pour connaître les menus des uns et des autres et ensuite, on fait gentiment remarquer à la personne qu'elle peut changer ses habitudes alimentaires.

    Voilà. Il est clair, l'idéal serait de pouvoir aller manger dans un espace ad hoc, mais la vie dans l'open space ne le permet pas.

    Le débat est ouvert, les suggestions bienvenues.