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vie quotidienne - Page 3

  • La fourme de Montbrison

    Mon fromager en avait. A côté de la fourme d'Ambert.

    On voit tout de suite la différence. La Fourme de Montbrison a moins de trous et moins de bleu.

    Elle était absolument délicieuse.

    Spéciale dédicace à Anne-France.

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  • Le gâteau au chocolat d'Odette

    - 3 oeufs dont on séparera les blancs des jaunes

    - 100 grammes de sucre

    - 100 gr de chocolat à cuire

    - 100 gr de noisettes en poudre

    - 90 gr de farine

    - un demi paquet de levure Alsacienne (le paquet rose)

    - 100 gr de beurre

    Pendant que vous faites fondre le chocolat au bain marie (je n'ai pas de micro ondes), battez dans un grand bol ou saladier les jaunes avec le sucre. Les œufs doivent avoir blanchi un peu et le sucre bien fondu.

    Ensuite rajoutez le chocolat aux jaunes battus. Dans la même casserole, mettez le beurre à ramollir en se servant du même bain marie.

    Ajoutez les noisettes. Le mélange devient dur.

    Ajoutez la farine avec la levure, le tout tamisé. Le mélange devient encore plus dur. Courage.

    Versez le beurre fondu et mélangez délicatement, petit à petit le mélange s'assouplit.

    Montez les blancs en neige très ferme, rajoutez une pince de sel pour cela.

    Ajoutez délicatement (enfin, faites comme vous pouvez) les blancs au reste de l'appareil.

    Beurrez un moule à manqué (diamètre mini 16, maxi 20 cm) et versez votre préparation dedans.

    Enfournez dans votre four chaud qui chauffe à 180°. Laissez cuire 40 minutes. Surveillez la cuisson avec la méthode traditionnelle de la lame de couteau.

    Cette recette est un mixe de la pâte à madeleines et du gâteau reine de Saba (j'ai omis le miel car je n'en avais pas), elle donne un résultat tout à fait exquis.

    Vous pouvez aussi saupoudrer votre gâteau de sucre glace (en l'ayant recouvert d'un napperon de papier afin d'y dessiner de jolis dessins), ou le napper d'un glaçage au chocolat légèrement aromatisé de café. Mais je suis nulle en glaçage donc ne me demandez pas comment on fait.

  • La navette d'Ikea

    Il y a quelques mois, des étudiants vêtus de vestes en plastique jaunes et bleues et aux casquettes assorties, distribuaient des tracts comme celui-ci, devant l'Opéra de Paris. 

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    Une navette gratuite pour aller à Ikea, génial m'écriais-je ! et je mets le tract avec les horaires en évidence sur le frigo.

    Lors de nos vacances australiennes, nous avions pu tester le sur-matelas que mon frère avait mis sur le canapé lit où nous dormions. C'était tout simplement divin. Mon envie d'aller à Ikea tester leurs sur-matelas remonte donc à ce moment. Or, depuis que ma mère a eu la bonne idée (je dis bonne idée car elle n'y voyait plus clair, mais depuis qu'elle s'est fait opérer de la cataracte c'est mieux) de se débarrasser de sa voiture, le trip au magasin Ikea de Plaisir n'est plus possible. Et je me vois mal aller au magasin dans le nord de Paris et revenir avec un sur-matelas roulé bien sûr et passer les portillons du RER... Le problème du parisien, c'est qu'il ne peut aller dans ces horribles centres commerciaux car ils se trouvent loin, en banlieue. Il faut laisser les joies d'aller à Ikea le dimanche aux banlieusards qui en profiteront pour y bruncher avec une assiette de boulettes de viandes recouvertes d'une sauce bizarre accompagnées de galettes suédoises, tandis que le parisien, lui, fera la queue dans le froid de ce dimanche des rameaux devant East Mamma Fbg St Antoine pour y manger de la burrata...

    Munie de mon tract, pour avoir les horaires de retour, je me dis que cette expédition sauverait mon dimanche. Je me pointe donc à la Bastille où je vois arriver le car bleu et jaune débarquer sa cargaison devant les marches de l'Opéra. Je m'approche du chauffeur et lui demande si c'est bien lui qui repart à 12.30. Et là il me dit que non, il repart à 13.00, d'ailleurs j'aperçois une feuille avec les horaires collée juste à l'entrée du bus qui n'ont rien à voir avec ceux de mon tract. Balbutiante et sur le choc je me fais doubler par une vielle dame dynamique en coloration acajou et béret d'une vague matière laineuse qui veut parler au chauffeur et me tournant vers elle je lui dit, Madame au fait le car repart à 13 heures, mais je sais Madame me répondit-elle d'un ton plein de supériorité, j'ai regardé sur internet ! Comme j'étais très en colère à l'idée d'attendre une demi-heure, et du fait de ne pas avoir regardé sur internet, je lui ai répondu un peu vertement que cela ne l'empêchait pas d'être aimable et je suis repartie droit devant moi, au hasard, écumante de rage.

    Marcher dans le froid rue de Charenton (qui pue la pisse), et téléphoner à l'homme de Belan m'ayant calmée, j'ai décider de rentrer chez moi et de laisser tomber cette expédition à Villiers sur Marne. Le sur-matelas attendra...

    Ironie du sort, le mois dernier j'ai eu la même déconvenue mais en sens inverse. J'avais planifié une visite de la villa art nouveau de l'administrateur des champagnes Pommery qui vient d'être restaurée par les héritiers, M. et Mme Vranken, à Reims. J'ai organisé mon voyage en fonction des informations recueillies sur internet. Pas un instant je n'ai pensé à téléphoner pour avoir confirmation, sauf qu'il me restait une inconnue, comment aller de la gare de Reims à cette fameuse villa. J'appelle donc l'office du tourisme le matin de mon départ et je découvre que les visites ne se font que sur réservation ! La personne de l'office du tourisme me donne le numéro de téléphone de la villa Demoiselle et en appelant je découvre que les visites ne se font plus que les samedis et le dimanche et effectivement sur réservation, information totalement absente du site. Par contre les visites des caves de champagne, elles, sont bien expliquées, avec réservation obligatoire et possibles en semaine et le week-end... Bref. J'ai couru à la gare annuler mes billets et surtout appeler ma mère qui était à l'origine de ce beau projet qui malheureusement était déjà dans le RER en direction de la gare de l'Est !

    Donc, non, Odette, je ne suis pas allée à Ikea.