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vie quotidienne - Page 5

  • Ah la la, le 17ème c'est pas possible...

    Jeudi, en revenant du franprix de la rue Gounod avec des yaourts et une bouteille d'eau Black Forest je croise une grand-mère ultra chic, tout de beige vêtue avec un cabas Goyard crème parfaitement assorti à sa tenue se penchant vers un enfant alors qu'une autre petite fille dans un adorable tutu long rose poudre était tout bonnement assise par terre avec à côté d'elle le même sac que sa grand-mère mais à sa taille et rose... Elle semblait totalement indifférente aux injonctions de sa nanny philippine qui lui demandait de se lever.

    Bref. Si à 8 ans on a déjà un sac Goyard je me demande ce que ce sera à 12 et à 18...

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    Ci-dessus, Kate Moss et sa ravissante petite fille, chacune avec son cabas Goyard version maxi.

    Normalement, les sacs Goyard ne sont en vente qu'à la maison mère sise 233 rue St Honoré Paris 1er. Tous ceux trouvés sur internet sont donc des contre-façons. Ce qui rend l'objet encore plus désirable. Un petit tour et j'apprend que le Goyard mini coûte la bagatelle de 388 euros mais en soldes il n'en revient que 97,40 euros ! De toutes façons, quel que soit le prix, je trouve qu'un mini cabas en paille, vue la saison, aurait été bcp plus approprié pour une enfant. 

    http://www.goyard.com/fr/histoire

    Cabas chat 20 euros, Cabas étoile Gemo 15,99... Et je suis sûre qu'on trouve moins cher ailleurs !

     

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  • Sncf

    Pour aller à la campagne nous empruntons le train pour Troyes. Il s'agit d'un Intercité assez fréquent qui va jusqu'à Belfort et qui s'arrête à Longueville (rarement), à Nogent et Romilly sur Seine (habituellement).

    Parfois nous avons droit aux nouveaux Bombardiers, le plus souvent nous voyageons sur d'antiques et confortables rames Corail.

    Or cette ligne est sinistrée. Elle connait souvent des retards, des faux départs, de mauvaises arrivées, voire des trains supprimés !

    Cette fois-ci, au départ de la gare de l'Est, on nous annonce qu'il n'y a pas de locomotive. Nous partons avec une heure de retard, le temps de récupérer une motrice, et le chef de train vu qu'il est un peu plus de 13 heures, nous invite à venir récupérer un "petit en cas".

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    A l'intérieur, compote et biscuits bio (!) et une mini bouteille d'eau. On y trouvera également un papier détaillant en quoi consiste la garantie assistance SNCF....

    Vu le prix du billet, avec nos cartes de réduction Week-end 14 euros l'aller, il ne nous sera pas remboursé en bons kilométriques, mais nous avons eu nos boîtes assistance !

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  • Le Salon du Bourget - suite

    Comme je le disais précédemment, au Bourget il est possible de voir des avions de toutes sortes, au sol et évoluant dans les airs.

    Les industriels y exposent leurs modèles en espérant remplir leurs carnets de commande. C'est ainsi que j'ai vu décoller le nouveau A 350 d'Airbus, surnommé "hushliner" car il est très silencieux.

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    L'énorme avion, peint en deux tons de gris et blanc s’élevait gracieusement dans les airs et effectuait des manœuvres délicates devant un parterre de passionnés captivés. Ensuite nous avons vu un énorme transporteur militaire propulsé par 4 hélices. Il démarre très fort, avec un décollage à presque 40°, et ensuite effectue des virages en épingle, et pour finir, après avoir atterri et inversé le sens de ses hélices, il effectue une marche arrière, ce qui sur des terrains de conflits peut s'avérer très utile, souligne le speaker ! Nous avons droit à deux commentaires, un en français et ensuite un en anglais. Comme dans un concours hippique, la foule applaudit très poliment à la fin de chaque exhibition, chose complètement absurde car les pilotes ne peuvent certainement pas entendre ces appréciations ! Au moment du décollage du Rafale je fais mine de ne pas vouloir m'y intéresser, j'en ai plus que marre d'en entendre parler ! Par ces temps troublés, nous avons réussi à en vendre un certain nombre. La récupération par le pouvoir politique de cette vente m'agaçait au plus haut point et par principe, je ne voulais donc pas regarder l'avion de chasse en vol. Mais le vrombissement assourdissant des réacteurs s'est avéré irrésistible. Malgré moi, tel St Augustin qui fermait les yeux au cirque et les a ouverts, je me suis arrêtée et j'ai regardé le petit triangle effectuer des tonneaux, monter en chandelle, bref, montrer quelle arme de guerre terriblement efficace il est... Je constate que les aviateurs américains qui se trouvaient juste derrière moi ont suivi en connaisseurs le vol, de larges sourires sur leur visage. Je vois sur leur treillis la devise de leur régiment qui est très étonnante car elle est en français "Toujours prêts", c'est la même que les guides et scouts du monde entier...

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    Avant de repartir vers nos navettes RATP, nous passons devant un étonnant petit appareil qui semble être fabriqué avec des bouts d'autres avions, un cockpit d'hélicoptère, un seul réacteur qui semble venir d'un avion de ligne. Il ne ressemble à aucun autre avion connu, et comme je m'écrie d'étonnement un des ingénieurs nous fait la visite guidée très heureux de voir que je trouvais son avion "unique" et pas "very unique" ce qui ne veut strictement rien dire. Il m'a fait monter à l'intérieur et j'ai pu ainsi constater que la visibilité est excellente. Nous sommes repartis avec la carte de visite de cet appareil qui n'existe pour l'instant qu'en 22 exemplaires dans le monde.

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    Le propriétaire du brevet habite au fin fond du sud de l'Angleterre, dans le Wiltshire. Son entreprise est domiciliée dans sa ferme (so British) où il élève des Angus noires. Il y a deux ans un incendie a dévasté complètement sa grange comme j'ai pu le découvrir sur le net. En 1985, un incendie avait déjà détruit 10 appareils dans son usine. Et un dramatique accident la même année d'un appareil qui avait été acheté par la police du Hampshire, tuant le pilote et le passager, a donné un coup fatal à son entreprise.

    Son invention a été achetée par un autre fabriquant qui l'a développée avec succès jusqu'au moment où l'armée britannique n'ayant finalement pas acheté l'appareil, il a laissé tomber. En 2007, M. John Edgley peut finalement racheter son appareil et avec trois anciens collègues en reprend la fabrication. En 2008 le nouveau appareil est présenté avec succès. En attendant de le vendre, de quoi vit Monsieur Edgley je me demande !

    C'est probablement lui qui se trouvait au Bourget où il espérait trouver avec son collègue Fin Colson - qui m'a fait grimper dans le cockpit - des financiers. Je me rend compte a posteriori de la chance inouïe que j'ai eu de poser mes fesses sur le fauteuil en cuir ultra confortable de cet appareil si étonnant !

    Au Bourget on trouve de tout, d'un côté l'énorme stand d'Israël avec le célèbre Iron Dome financé par les Etats-Unis, et les Américains avec leurs Boeing aux couleurs d'Air China. Mais il y a aussi la place pour un M. Edgley avec son tout petit Optica. L'esprit des frères Voisins est toujours là !

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